Symantec a dévoilé les résultats d’un sondage sur la virtualisation, l’un des sujets chauds de l’heure s’il en est un, à la conférence ManageFusion.
ORLANDO, FLORIDE – Considérée comme un moyen efficace d’optimiser l’utilisation des ressources matérielles, restreindre les dépenses d’équipements et personnaliser l’expérience usager, la virtualisation de systèmes d’extrémités (endpoint virtualization) serait déjà en place chez les trois quarts des entreprises sondées par Symantec.
Selon un sondage réalisé en septembre 2007 par Applied Research-West auprès de 300 gestionnaires en TI, dont les résultats ont été dévoilés lors de la conférence ManageFusion de Symantec qui a eu lieu à Orlando à la mi-octobre, pas moins de 76 % des répondants auraient déjà implanté une technologie de virtualisation au sein de leur environnement informatique. Cette approche facilite la gestion des incompatibilités à l’intérieur d’un environnement hétérogène qui accaparerait 21 % des ressources chez 31 % des compagnies interrogées.
Quelque 24 % des gestionnaires en informatique sondés mentionnent la simplification des systèmes d’exploitation et de livraison des applications comme étant le principal avantage de la virtualisation, alors que 20 % des répondants considèrent que l’attrait principal provient plutôt de la réduction des coûts.
Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que chez 36 % des entreprises sondées par Symantec, près du quart (26 %) de l’ensemble du budget en TI en 2009 sera affecté à des projets de virtualisation de systèmes d’extrémité.
Freins
Les coûts afférents à la virtualisation demeurent cependant le principal frein à son adoption généralisée, estiment 22 % des gestionnaires sondés.
Les autres facteurs susceptibles de freiner les projets en ce sens sont: la complexité croissante des environnements (pour 12 % des répondants); les risques de problèmes d’interopérabilité avec les autres systèmes en place (15 %); les besoins en terme de bande passante (12 %); les incompatibilités avec les applications et environnements non virtualisés (12 %) et le temps requis pour l’apprentissage de ces nouvelles technologies (7 %).
Malgré tout, 19 % des gestionnaires sondés par Symantec considèrent qu’aucune de ces préoccupations ne les empêchera d’implanter la virtualisation dans leur environnement.
Rappelons que Symantec a acquis en août 2008 nSuite Technologies, une société de gestion d’environnements de travail virtuels, ce qui lui a permis d’ajouter à son portefeuille de solutions de virtualisation, des technologies de virtualisation de présentation et de courtage des connexions.
« Ce portefeuille de technologies ainsi étendu permettra d’assurer l’approvisionnement rapide de nombreux types de ressources, depuis un environnement de travail traditionnel jusqu’à un environnement de travail entièrement virtuel », explique-t-on chez Symantec.
Les technologies nSuite s’intégreront à la solution Altiris Software Virtualization Solution Professional de Symantec, qui s’appuie déjà sur les technologies de streaming et de virtualisation d’Altiris et d’AppStream.