Alors que la transaction entre IBM et Lenovo pourrait être conclue sous peu, des fournisseurs tentent d’inciter des clients d’IBM à opter pour leurs solutions.
Tandis que le fournisseur technologique américain IBM et le fournisseur technologique chinois Lenovo s’apprêtent à conclure une transaction liée aux activités de Big Blue dans le secteur des serveurs à architecture x86, Computerworld remarque que des rivaux tentent de séduire les clients d’IBM en misant sur certains sentiments de peur, d’incertitude et de doute qui seraient en lien avec l’entente entre les deux parties. Ces rivaux sont HP et Dell, qui sont respectivement au premier et au deuxième rang du marché mondial des serveurs x86.
HP, dans une page web qui est dédiée à son offre dans le créneau des serveurs dans son site web aux États-Unis, affiche un message qui évoque une incertitude des clients d’IBM quant au futur des serveurs x86 d’IBM et Lenovo. Ce message est accompagné d’un lien vers une page web qui traite directement de la transaction et qui vise à inciter les clients d’IBM à choisir les solutions de HP.
Lors d’une vérification effectuée par Direction informatique, la page équivalente dans la version française du site web de HP Canada contenait le message et le lien, mais le texte de ces éléments était en anglais. Toutefois, le lien menait vers une version française de la page web qui traite de la transaction entre IBM et Lenovo. Par contre, un lien vers une vidéo explicative n’était pas actif, tandis qu’un autre lien menait à un document en format PDF qui était en anglais.
Le fournisseur Dell, selon Computerworld, aurait lancé une campagne publicitaire qui inclut un cours en ligne à l’intention de ses partenaires commerciaux. Ce cours offrirait des argumentaires à ces partenaires « afin de tirer profit de cette opportunité » et de faire croître leurs ventes de serveurs Dell.
Il y a quelques jours, un comité sur l’investissement étranger au Congrès américain a approuvé la vente des activités d’IBM dans le secteur des serveurs x86 à Lenovo pour 2,3 G$ US.
Lire l’article au complet dans le site de Computerworld (en anglais)