Le développement des véhicules sans conducteur connectés s’accompagne de celui de technologies logicielles.
La firme de recherche ABI Research estime que 143 millions d’unités de systèmes d’exploitation seront livrées en 2021 pour équiper des véhicules. Les technologies logicielles développées comprendraient aussi des services infonuagiques de gestion de données, des connexions sans fil 4G LTE et des interfaces numériques.
D’ailleurs, Google, Intel et BlackBerry s’affronteraient déjà pour imposer leurs systèmes Android, Wind River et QNX.
« De plus en plus, les fabricants de voitures et ceux de logiciels collaborent pour créer des systèmes automatisés, a expliqué, par communiqué, Susan Beardslee, analyste chez ABI Research. Certains constructeurs développent même une expertise à l’interne pour rester maîtres de leur structure logicielle. »
L’Open Automotive Alliance de Google, lancée en 2014 pour promouvoir l’intégration du système Android dans les véhicules, regrouperait déjà presque 50 constructeurs automobiles. L’entreprise Qualcomm s’est récemment jointe à Google et a dévoilé une plateforme pour voitures basée sur Android Nougat. Cette plateforme ouverte, qui est encore en développement, ne devrait cependant pas apparaître dans les véhicules avant 2020, estime ABI Research.
« Les solutions libres suscitent des inquiétudes en matière de sécurité avec de potentielles menaces de piratage des fonctions critiques de la voiture, comme son système de freinage ou d’accélération, a ajouté Susan Beardslee. Alors que les solutions propriétaires et libres continuent de vouloir en découdre, développer des modèles collaboratifs sera nécessaire pour répondre à la diversité des besoins des consommateurs et à l’évolution des utilisations. »
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