La panne qui a interrompu les échanges dans NASDAQ le 22 août fait croître la pression auprès des bourses électroniques quant à la prévention des pannes, rapporte CTV.
L’interruption des activités de la bourse américaine NASDAQ durant près des trois heures le jeudi 22 août soulève des interrogations au sein de la communauté financière à propos de la robustesse des systèmes informatiques qui servent à l’exploitation des marchés électroniques.
Selon un article publié par CTV News, des intervenants sur Wall Street et à Washington s’interrogent sur la fiabilité des systèmes à haut débit qui échangent des actions en des fractions de seconde, au moyen de programmes automatisés, afin d’exploiter des écarts de valeur qui se calculent en fractions de sou.
Non seulement NASDAQ et les autres bourses électroniques subiront plus de pression afin que ces pannes ne se reproduisent plus et que leur gestion des pannes soit grandement améliorée, mais certains estiment que cet incident pourrait apporter de l’eau au moulin des ceux qui réclament la tenue d’examens réglementaires à propos des échanges boursiers automatisés qui sont fondés sur l’informatique.
Lire l’article au complet dans le site de CTV News (en anglais).
Selon NASDAQ, la panne qui a immobilisé le parquet boursier électronique est attribuable à un « pépin technique » de nature externe. Selon le quotidien britannique The Guardian, la panne serait attribuable à un problème au niveau d’un logiciel qui publie la valeur des titres qui sont inscrits dans la bourse électronique.
Le retour à la normale de NASDAQ a été long en raison du rétablissement des activités à un rythme modéré, afin d’éviter que les systèmes informatiques soient inondés de requêtes transactionnelles.
Lire l’article dans le site de The Guardian (en anglais).
Les actions nombreuses entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications sont enregistrées et échangées dans la bourse électronique NASDAQ, dont Adobe, AMD, Apple, Intel, IBM, etc.