Une navette électrique de transport public avec un opérateur plutôt qu’un conducteur sera testée sur la voie publique à Candiac pendant un an.
Keolis, une entreprise qui développe et commercialise des offres de transport de personnes, affirme que son projet de démonstration avec le constructeur Navya et la Ville de Candiac durera douze mois à partir de l’été 2018 et que la navette pourra être utilisée par les citoyens pendant huit mois sur douze.
« Pendant la période hivernale, un projet de recherche et développement sur la capacité de la navette à s’adapter aux hivers québécois aura lieu sans passagers à bord », explique Keolis.
Le projet pilote concerne notamment la cohabitation entre une navette construite par Navya, qui peut accueillir quinze passagers, et la circulation habituelle à Candiac, sur un parcours de deux kilomètres incluant divers arrêts, notamment à l’hôtel de ville, devant une résidence pour retraités et près d’entreprises locales. Il est prévu que la vitesse d’exploitation de la navette soit de 25 km/h.
Cette navette de Navya, un constructeur basé en France dont Keolis est actionnaire, a déjà été testée à Paris, Lyon, Las Vegas et Adélaïde en Australie. La Caisse de dépôt et placement du Québec détient 30 % du Groupe Keolis, dont le siège social est à Paris. Le 70 % restant serait détenu par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Le projet implique la participation de la grappe des transports électriques et intelligents Propulsion Québec, du technopôle Ivéo, de CAA-Québec et du gouvernement du Québec. Un mandat de Propulsion Québec est de contribuer à l’adoption « de politiques publiques qui vont favoriser le développement, l’expérimentation et la commercialisation de véhicules électriques et intelligents ».
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