Six Québécois sur dix disent avoir eu le réflexe de se tourner vers Internet pour s’informer sur les services publics offerts par l’administration publique.
De plus, 65 % des internautes québécois ont déjà rempli une demande de service ou accompli une démarche en ligne au cours de la dernière année.
Environ la même proportion (58 %) des Québécois, surtout les plus jeunes et les plus instruits, préfèrent recevoir une information de l’administration publique par courriel sécurisé. Près du quart des 18-24 ans aimeraient même être informés par clavardage.
Ces données sont issues de l’enquête NETendances, qui vient d’être publiée par le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO).
« Plus de la moitié des Québécois ayant connu un événement de vie au cours des douze mois précédents le sondage (naissance/adoption, décès d’un proche, changement de situation conjugale ou professionnelle) disent qu’ils auraient préféré utiliser uniquement Internet pour effectuer diverses démarches auprès des instances administratives », a indiqué, dans un communiqué, Claire Bourget, directrice principale de la recherche marketing au CEFRIO.
Par contre, encore une minorité d’entre eux (47 %) ont procédé à des paiements en ligne au cours de l’année écoulée.
Les Québécois sont peu nombreux à suivre les municipalités, les élus, les partis politiques, les ministères ou les organismes administratifs sur les médias sociaux. Les taux varient de 20 % pour les municipalités (32 % chez les 25-34 ans) à 11 % pour les formations politiques, les ministères et les organismes.
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