L’Observatoire sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle (IA) et du numérique sera dirigé par Lyse Langlois, professeure-chercheuse en relations industrielles à l’Université Laval et directrice de l’Institut d’éthique appliquée.
Les Fonds de recherche du Québec affirment dans un communiqué avoir officiellement lancé cet observatoire « international » dans le cadre du forum intitulé Faire face à l’intelligence artificielle, au bout d’une démarche entreprise il y a environ un an.
« L’observatoire regroupera près d’une vingtaine d’établissements universitaires et collégiaux, de même que près de 90 centres de recherche. Ses membres travailleront en collaboration avec des organismes gouvernementaux, de la société civile et du secteur privé québécois, canadiens et internationaux. »
Il est prévu que les activités de l’observatoire incluront des « mandats de recherche, veille, formation, consultation publique et recommandation en matière de lois et politiques publiques, visant à encadrer les développements de l’intelligence artificielle », ainsi que l’encadrement des chercheurs en matière d’impacts sociétaux et d’éthique de l’intelligence artificielle.
Un financement annuel de 1,5 million de dollars sur cinq ans doit être fourni à cet observatoire par les Fonds de recherche du Québec, qui relèvent du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.
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