Selon un coordonnateur de l’Alliance numériqc, les entreprises québécoises auraient bien profité de leur présence à l’événement international de l’industrie du jeu vidéo.
Alors que le Electronic Entertainment Expo, mieux connu sous le nom de E3, en était à ses dernières heures, l’événement annuel de l’industrie du jeu vidéo se serait « extrêmement bien déroulé » pour les entreprises québécoises qui y ont pris part.
D’un côté, près d’une vingtaine d’entreprises du Québec étaient réunies dans le Pavillon du Canada, une surface d’exposition établie par l’organisme fédéral Téléfilm Canada, soit Arcadia, Bug Tracker, D-Box , Darwin Dimensions, Distribusoft, Enzyme Labs, Fugitive Interactive, Frima Studio, Humagade, Mistic Software, Preview Media, QA International, Q8 Intelligent Systems, Quazal, Sarbakan, Tribal Nova, True Player Gear et Wave generation. L’association industrielle Alliance numériQC, l’équipe d’organisation du Sommet international du jeu de Montréal et l’institution gouvernementale Investissement Québec faisaient également partie de cette aire de foire.
Également, les entreprises A.I Implant, Alchemic Dream Inc., Autodesk, Babel Media, Beenox, Electronic Arts, Kutoka Interactive, Gameloft, Strategy First et Ubisoft, qui sont originaires ou établies au Québec, ont exploité des kiosques individuels lors de l’événement.
« Le E3 reste l’événement incontournable pour faire des affaires dans l’industrie du jeu vidéo, et quand on veut être dans cette industrie, on n’a pas le choix d’y être présent parce que toute l’industrie à travers le monde passe par Los Angeles chaque année, déclare Jean-François Arseneau, le responsable du développement des affaires à l’Alliance numériqc, qui accompagne les entreprises réunies au sein du Pavillon du Canada. À voir les compagnies [du Québec] qui ont rendez-vous après rendez-vous après rendez-vous, cela fait plaisir de voir à quel point elles se sont rendues bien préparées et savent profiter du E3 ».
Faire sa marque
Interrogé quant au type d’activité d’affaires que les entreprises québécoises du jeu vidéo peuvent réaliser lors de cet événement, M. Arseneau indique que le E3 fait partie du cycle des activités menant à la conclusion d’ententes, mais précise qu’il est rare que de tels pactes soient conclus à cette exposition parce que tous les participants ont des carnets de rendez-vous bien remplis.
« C’est plutôt une occasion de se voir en face à face, de faire un suivi, d’évoquer où en sont rendus les projets, mais c’est par la suite que des ententes seront conclues. Au E3, c’est le moment où tout le monde vient se serrer la pince. Pour les entreprises de services dans des secteurs comme ceux du test, de l’assurance qualité ou de la production audio, c’est à cet événement que le plus grand nombre de nouveaux clients sont identifiés », relate-t-il.
Alors que l’Alliance numérique en est à sa cinquième année d’accompagnement d’une mission commerciale québécoise au E3, M. Arseneau estime que le Québec ne cesse de faire sa marque sur la scène du jeu vidéo. « Au Pavillon du Canada, sur les vingt-huit entreprises présentes, dix-huit proviennent au Québec, ce qui est assez fantastique. C’est un signe que le Québec fait encore plus de bruit que jamais, note-t-il.
« Dans l’industrie du jeu vidéo, particulièrement aux États-Unis, les gens « le savent ». Une notoriété est établie qu’il y a vraiment un centre important au Québec. Il y a une espèce de préjugé favorable, un intérêt, une curiosité envers le Québec. Donc, nous sommes de mieux en mieux positionnés sur la scène internationale ».