La start-up montréalaise GHGSat aurait complété les essais au sol de son satellite de mesure des gaz à effet de serre (GES).
Avec ce nanosatellite de télédétection, dont le lancement est prévu pour avril prochain, GHGSat propose une solution de mesure à distance des émissions de GES et des polluants atmosphériques.
CHGSat vise à offrir ce service aux opérateurs d’installations industrielles, comme les sables bitumineux, les centrales électriques ou encore les lieux d’enfouissement de déchets, qui doivent de plus en plus prendre en compte le coût de leurs émissions de GES et travailler à les réduire.
Pour développer son satellite, GHGSat affirme avoir fait équipe avec l’Université de Toronto ainsi qu’avec deux entreprises de Montréal : Xiphos Technologies, qui possède de l’expertise en systèmes pour engins spatiaux, et MPB Communications, qui fournit des lasers à fibre et des systèmes d’amplification à fibre. Elle aurait également bénéficié de l’expertise de Boeing dans le cadre de l’engagement de cette dernière en faveur du développement des petites entreprises canadiennes.
En parallèle, GHGSat mène une campagne de sociofinancement sur Kickstarter pour financer des démonstrations de son nanosatellite à travers le monde.
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