L’un des plus grands réseaux hospitaliers du pays a déclaré que l’alerte informatique publiée lundi n’était pas le résultat d’une cyberattaque.
Dans une série de tweets mardi matin, le University Health Network (UHN) de Toronto a déclaré que ses systèmes informatiques seraient entièrement restaurés d’ici la fin de la journée.
« Nous sommes convaincus qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque et le travail effectué toute la nuit a restauré pratiquement tous les systèmes et assuré leur stabilité », indique le communiqué.
« Il n’y a pas eu de violation des données des patients car les problèmes avec les systèmes étaient entièrement internes. Le travail nécessaire à la saisie dans le système de toutes les informations relatives aux soins prodigués hier se déroulera tout au long de la journée. »
« Il y aura des retards dans les soins programmés aujourd’hui, comme il y en a eu hier et nous regrettons les inconvénients et les inquiétudes que cela a causés aux patients et à leurs familles. Il y aura également du travail pour s’assurer que nous corrigeons les causes de la panne. »
Cela survient après que le réseau de trois hôpitaux – le Toronto Western, le Toronto General et le Princess Margaret Cancer Centre – eurent déclaré une urgence informatique de code gris. L’UNH comprend également le Toronto Rehabilitation Institute et le Michener Institute, un établissement d’enseignement postsecondaire délivrant des diplômes et des certificats en sciences de la santé et en leadership.
Mardi matin, les sites Web de l’UHN étaient de retour.
L’Hospital for Sick Children de Toronto a déclaré un code gris le mois dernier après une attaque de rançongiciel. Le code gris a été annulé la semaine dernière après que les efforts de remédiation informatique eurent permis de remettre en ligne 80 % des systèmes informatiques.
Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.