Les entreprises canadiennes accusent un retard dans l’investissement en technologies de l’information et des communications, selon un rapport publié par le Conseil des académies canadiennes.
Le Conseil des académies canadiennes, une organisation qui soutient des évaluations spécialisées fondées sur des données qui pourraient influencer les politiques publiques, affirme que les entreprises doivent mieux saisir le potentiel des technologies pour permettre au Canada d’évoluer vers un avenir durable.
« Les entreprises canadiennes ont démontré une faible capacité à adopter des technologies », affirme l’organisation. De plus, selon elle, « le Canada arrive loin au classement mondial pour ce qui est de la pénétration et de la diffusion des TIC parmi la population ».
Le Conseil des académies canadiennes ajoute que son rapport intitulé « Promouvoir la durabilité dans un monde interconnecté » décrit les possibilités qui s’offrent aux entreprises en matière de technologies de l’information et des communications (TIC) pour parvenir à réaliser leur plein potentiel.
Par exemple, suggère l’organisation, des réseaux de capteurs sans fil installés dans des régions éloignées pourraient contribuer à fournir des données utiles aux décideurs et au public en matière de qualité de l’eau et de l’air.
Également, des applications pourraient contribuer à renseigner les gens sur leur consommation d’eau et d’électricité, tandis que les réseaux de fourniture de services publics pourraient être remplacés par des technologies de réseau intelligent.
« Cependant, cela requiert une connectivité à large bande fiable et des moyens analytiques pour interpréter les données », rappelle l’organisation, qui ajoute plaider pour une meilleure connectivité.
Le Conseil des académies canadiennes précise que ce rapport lui a été commandé par Environnement Canada afin d’évaluer les possibilités offertes par les TIC pour contribuer à un Canada plus « vert ».