Contrôler son empreinte numérique et les informations personnelles partagées en ligne deviendrait pratique courante.
Le Cefrio, qui publie les résultats du volet « empreinte numérique » de son enquête NETendances 2016, définit l’empreinte numérique comme étant « l’ensemble des traces que nous laissons volontairement ou non dans les serveurs, moteurs de recherche, systèmes de sauvegarde, messageries et tous les autres services accessibles sur le Web ».
Sur la base de ces résultats, le Cefrio affirme que 30 % des internautes québécois ont déjà installé une extension pour protéger leurs informations personnelles, 37 % ont déjà utilisé le mode privé pour aller sur internet, 49 % ont déjà changé des paramètres de sécurité de leur outil de navigation et 69 % ont déjà supprimé leur historique de navigation et de témoins.
Selon le Cefrio, la génération des 18 à 34 ans serait plus ouverte à partager et divulguer des renseignements personnels et celle des 55 ans et plus aurait plus de réticences à le faire. De plus, des répondants « moins scolarisés » auraient affirmé « se sentir moins aptes à protéger leurs données personnelles ».
En matière de partage de leurs renseignements personnels, les Québécois seraient plus « à l’aise » avec l’administration publique, les institutions financières et les « grands commerçants », comme Amazon ou Archambault, qu’avec les « petits commerçants », les agences de voyage et de loisirs, les fournisseurs de services de divertissement et les réseaux sociaux.
Le Cefrio se présente comme étant un organisme de recherche qui accompagne des entreprises et organisations dans la transformation numérique de leurs processus et pratiques d’affaires.
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