Ross Chevalier, un natif de Montréal, est le nouveau président de la filiale canadienne de Novell. Partenariat, ouverture et flexibilité sont les piliers de la stratégie qu’il compte mettre en oeuvre.
Novell a confié la destinée de sa filiale canadienne à Ross Chevalier, un natif de Montréal. Ce faisant, il prend la relève de Katie McAuliff, qui a été promue au poste de vice-présidente, Partenaires d’affaires, pour les Amériques.
En qualité de président de Novell Canada, M. Chevalier sera responsable de l’ensemble des activités de la filiale. Il verra, en outre, à ce que le modèle de partenariat mis de l’avant au sein de l’entreprise soit renforcé, de même que l’approche visant à permettre aux entreprises clientes de réduire leurs coûts et la complexité de leur environnement technologique, afin qu’elles puissent se concentrer sur leurs activités fondamentales et leur croissance.
M. Chevalier compte plus de 25 années d’expérience dans l’industrie des technologies; il était auparavant directeur de la technologie dans la même entreprise. Avant de se joindre à Novell Canada, en 1998, il a occupé divers postes de conseiller en chef, dont celui de vice-président des services professionnels chez Brains II, un intégrateur de systèmes canadien.
Dans ses nouvelles fonctions, Mme McAuliff aura pour mission, quant à elle, d’étendre le modèle de partenariat de l’entreprise aux quatre coins des Amériques. Elle verra aussi à poursuivre son travail de transformation du modèle de partenariat de Novell auprès des partenaires canadiens.
Stratégie en trois volets
Pour stimuler la croissance de la filiale canadienne, M. Chevalier compte appliquer une stratégie en trois volets, dont le premier est d’accroître l’implication des entreprises partenaires, au niveau de la fourniture des produits et des services, lesquelles occupent une place importante dans le modèle d’affaires de Novell. Le deuxième élément de sa stratégie est d’introduire sur le marché de nouveaux produits répondant aux nouveaux besoins des organisations, alors que le troisième est d’enrichir les fonctionnalités des produits existants pour répondre aux nouvelles tendances du marché.
« Nous allons continuer de créer d’excellents logiciels, de les fournir en conjonction avec nos partenaires, qui peuvent être de grandes entreprises mondiales, comme SAP et Microsoft, ou de plus petites entreprises locales, plus près des clients, a-t-il dit en entrevue. S’assurer que nos partenaires réussissent est une de nos premières préoccupations. […] Plus important encore que le logiciel libre, il y a la virtualisation, et nous allons inclure davantage de capacités en ce sens dans nos solutions. La conformité aux lois en matière de gestion de l’information est très importante aussi et nous fournissons, avec l’aide de nos partenaires, des solutions qui facilitent cela. Aussi, les clients veulent pouvoir se doter d’un environnement de calibre corporatif favorisant la socialisation. »
Sans avoir voulu préciser la part de marché dont bénéficie Novell au Canada, M. Chevalier croit que l’approche ouverte adoptée par l’entreprise au niveau de ses produits permettra d’accroître sa part aux dépens d’autres fournisseurs (comprendre : Microsoft) n’affichant pas la même ouverture.
« Notre vision est que les clients puissent avoir un environnement technologique qui soit flexible, agile et, plus important encore, interopérable, a-t-il résumé. Les organisations ont des environnements hétérogènes et la dernière chose qu’elles veulent, ce sont des produits qui ne fonctionnent pas avec les autres éléments de leur environnement : ils veulent des solutions interopérables, parce que cela permet de réduire la complexité, les coûts et le risque. […]
« Nous croyons que tout ne doit pas provenir de nous. Les clients veulent avoir le choix; ils ne veulent pas être prisonniers d’un fournisseur. Avec des solutions respectant des standards d’ouverture, les clients ne sont pas prisonniers d’un fournisseur; c’est ce que nous proposons et allons continuer de le faire. Il y a des fournisseurs qui disent pouvoir offrir tout ce que les clients ont besoin pour les garder captifs, pas nous. »
Alain Beaulieu est adjoint au rédacteur en chef au magazine Direction informatique.
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