Un retard dans la programmation d’un logiciel de paie prive des infirmières des bonis annoncés par le ministre de la Santé et des Services sociaux.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) affirme que des professionnelles du domaine des soins de santé, dont des infirmières, des inhalothérapeutes et des perfusionnistes cliniques, sont ainsi victimes de retards dans le versement du paiement de sommes rétroactives prévues à leur nouvelle convention collective et de primes annoncées par le ministre de la Santé pour attirer et retenir le personnel de la santé dans le réseau de la santé.
Selon l’agence de presse La Presse canadienne, « le problème vient de fournisseurs privés qui n’ont pu modifier à temps leur logiciel de paie, après le renouvellement des conventions collectives dans la santé et les services sociaux ».
Le Syndicat québécois des employé·e·s de service (SQEES) avait dénoncé le 27 octobre que « plusieurs établissements l’avaient informé que les services de paie seraient incapables de respecter les délais prévus à la nouvelle convention collective pour le versement de certains montants ».
L’entente entre la FTQ et le gouvernement du Québec sur le renouvellement des conventions collectives remonte au mois de mai 2021.
« Tous les jours, nos membres respectent leur contrat de travail. Il n’est absolument pas normal que les fournisseurs n’aient pas été en mesure de modifier les services de paie à temps. Le versement de montants forfaitaires et de primes n’est pas une mesure exceptionnelle pour les fournisseurs chargés du service de la paie. Cette obligation était connue depuis plusieurs semaines, voire des mois », soutient la FIQ.
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