Bell, RDS et CTV, les fournisseurs officiels en télécommunications et en diffusion de contenu aux Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, ont publié des statistiques relative à l’utilisation des TIC durant l’événement. (Mise à jour)
Peu après la clôture des Jeux olympiques d’hiver 2010, les principaux partenaires technologiques de l’événement au Canada ont fourni quelques données relatives à l’utilisation des TIC dans le cadre de la diffusion de contenu en ligne.
Le fournisseur de services de télécommunications Bell Canada, qui a fourni les services de réseau et de communications filaires et sans fil – dont le soutien à la radiodiffusion – au Comité organisateur des jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver (COVAN), affirme que sa solution de communication intégrée a servi à relayer plus de 24 000 heures de couverture télévisuelle vers quelque 3 milliards de téléspectateurs à l’échelle planétaire, par le biais des télédiffuseurs nationaux.
Bell Canada affirme que cet auditoire serait le plus vaste de l’histoire des compétitions olympiques. Cet auditoire serait supérieur de 50 % à celui des précédents Jeux d’hiver, qui ont eu lieu à Turin, en Italie, en 2006. Également, cet auditoire serait 25 % plus élevé que celui des derniers Jeux d’été qui ont eu lieu à Pékin, en Chine, il y a deux ans.
Quelques données
Bell Canada fournit également quelques statistiques d’intérêt à propos de l’utilisation de son réseau intégré durant les Jeux olympiques de Vancouver. Notamment, 90 millions de minutes de trafic téléphonique mobile et 65 millions de messages texte auraient transité par le biais de ce réseau. Environ 750 000 appels auraient été effectués à l’aide de 6 000 téléphones filaires à protocole de voix sur IP.
Aussi, Bell affirme qu’un billion de paquets de données (one trillion en anglais) auraient transité par son réseau durant les jeux. 4,9 milliards d’octets de données auraient été transmis vers le réseau Internet lors de l’événement, alors que 30 millions de mégaoctets de données auraient été transmises vers des appareils mobiles.
Bell Canada fournit également quelques statistiques impressionnantes à propos de l’utilisation de son réseau aux fins de la diffusion de contenu audiovisuel. Par exemple, l’entreprise indique qu’une capacité totale de 24 milliards de bits à la seconde a servi à relier les radiodiffuseurs et les télédiffuseurs des Jeux olympiques à leurs marchés respectifs sur la planète. D’autre part, une capacité totale de 300 milliards de bits à la seconde aurait été utilisée pour connecter les sites de compétition au Centre international de radio et de télévision, aux fins de transmission de contenu.
Records de consultation en ligne
À propos de la fréquentation des portails officiels sur la Toile, Bell Canada indique que le site vancouver2010.com, dont elle assurait la réalisation, a fait l’objet de 1,1 milliard de pages consultées par quelque 300 millions d’internautes du monde entier.
Du côté du Consortium médiatique canadien de diffusion olympique, on indique que les portails Web RDSOlympiques.ca et CTVOlmpics.ca, qui étaient dédiés à la diffusion de nouvelles, de statistiques et de contenu audiovisuel en français et en anglais par les réseaux RDS, CTV et TSN, ont fait l’objet de plus de 215 millions de consultations de pages.
Ce nombre de pages consultées serait quatre fois plus élevé que celui des sites Web qui étaient dédiés aux derniers jeux olympiques d’été, qui ont eu lieu à Beijing à l’automne 2008.
Le consortium affirme également que 12,3 millions de visiteurs uniques du canada auraient visité au moins l’un des deux portails Web durant les jeux. Cette donnée provient de la firme d’analyse ComScore qui dit mesurer l’auditoire de 25 millions d’internautes au Canada. Ainsi, un peu plus de 49 % des internautes canadiens auraient fréquenté les portails officiels du consortium des diffuseurs pour le territoire du Canada.
Par ailleurs, plus de 133 000 vidéos auraient été visionnés en ligne en simultané durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’hiver, ce qui constituerait la plus haut taux de visionnement de la durée de l’événement.
Conversions problématiques
Soulignons au passage que certaines statistiques fournies par Bell Canada n’avaient pas la même signification dans les communiqués qui ont été rédigés en anglais et en français.
Le communiqué en français fait état de 4,9 milliards de « bits » transmis vers le réseau Internet et de 30 millions de « mégabits » de données vers les appareils mobiles. Or, en anglais, on utilisait respectivement les bytes (octets) et megabytes (mégaoctets).
Ainsi, les données qui étaient fournies dans le communiqué rédigé en français étaient 1 024 huit fois moins élevées qu’en réalité, puisqu’un octet contient 1 024 huit bits…
Correction Une erreur s’est glissée dans l’article. Un octet contient bel et bien 8 bits, et non 1 024 bit. Merci à Michel Perreault et aux autres lecteurs attentifs qui ont pris le temps de porter cet inexactitude à notre attention.)
Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.