L’utilisation du bloc-notes ne cesse de croître dans le contexte du travail, mais personne n’est à l’abri des bris ou des larcins. Méfiez-vous, car la portabilité a un prix !
L’ordinateur portatif, depuis le début des années 1980, permet aux travailleurs en mouvement de faire maintes opérations de création, d’analyse ou de vente à partir de n’importe quel endroit, au gré des souhaits ou des besoins. Malheureusement, il suffit de peu pour qu’une unité de traitement informatique se transforme en amas de ferraille, de plastique et de silicone, au grand dam de l’utilisateur et/ou d’une organisation.
Si les performances en matière de traitement des données, la capacité de stockage, la qualité des rendus audiovisuels et l’éventail des fonctionnalités n’ont cessé d’augmenter dans ces petits appareils à peine plus gros que quelques albums de bandes dessinées, la solidité des ordinateurs portatifs, elle, avance à pas de tortue.
Aujourd’hui, l’ordinateur portatif est trimballé un peu partout dans un sac porté à l’épaule, supporté du bout des genoux ou bien placé sur le coin d’une table (chez un client) ou d’un comptoir (d’une buvette). Il suffit d’une défaillance d’une sangle, d’une bousculade ou d’un mouvement du bras pour que la précieuse unité de traitement des données fasse un vol plané ou une lourde chute vers la terre ferme en suivant la loi de la gravité.
Après un moment de stupeur et/ou quelques jurons, l’utilisateur malchanceux constate l’étendue des dommages. malheur ! Un boîtier fendillé, un écran craquelé ou un disque rigide bousillé ! Rapidement, l’utilisateur se précipite vers un réparateur agréé s’il s’agit de son propre ordinateur ou vers le responsable de l’informatique s’il s’agit d’un système corporatif (qui à son tour rendra visite au réparateur agréé).
Dans les deux cas, des syncopes risquent de survenir au terme de l’évaluation de la réparation du système. Quoi ! Il en coûterait vingt-cinq, cent, voire cent cinquante pour cent de la valeur à neuf d’un système pour remettre le pauvre portable en état ? Horreur ! Ne sourcillez pas, interrogez plutôt un proche qui a récemment fait évaluer un portable mal en point, et écoutez-le maugréer son insatisfaction monétaire !
La situation est pire encore si les données du pauvre PC sont irrécupérables ! Alors, malheur à celui ou celle qui n’a pas fait de sauvegarde de ses données sur un média amovible comme une disquette, un CD ou une clé USB !
Certes, il existe sur le marché quelques manufacturiers qui offrent des ordinateurs portables dotés d’un disque rigide qui détecte une chute et se protège automatiquement. Certes aussi, il existe des blocs-notes renforcés qui sont conçus pour résister aux accidents, mais leur poids et leur prix peuvent en décourager quelques-uns. Mais encore, dans les deux cas, faut-il avoir un tel appareil en main lorsque l’accident survient… Et la réalité est que la plupart des utilisateurs ou des organisations ont des ordinateurs portables bien conventionnels.
Alors, il n’y a pas d’autres choix que de s’assurer que le bloc-notes est contenu dans un sac rembourré qui a été conçu pour amortir les coups et les chutes, tout comme d’inciter les utilisateurs à la plus grande prudence. Cela signifie qu’il faut rappeler de façon épisodique aux utilisateurs qu’un ordinateur portable, c’est fragile comme un bébé et qu’il faut en prendre soin.
À tout le moins, la sauvegarde des données sur un support amovible et encrypté devrait être réalisée fréquemment par les utilisateurs. Certes, le responsable de l’informatique peut passer pour un parent irritant en prodiguant des consignes de la sorte, mais l’approche proactive est bien moins coûteuse que l’approche réactive.
Lorsque survient un incident, souvent la personne fautive affirme « qu’elle n’a pas fait exprès ». Et souvent la personne en autorité lui rétorque « qu’elle n’a pas fait attention ». La prudence évite bien des maux…