Depuis plusieurs mois, le fabricant de semi-conducteurs Broadcom essaie de mettre la main sur Qualcomm, qui produit des circuits intégrés.
Le président américain Donald Trump a publié hier une ordonnance pour empêcher cette transaction, qui menacerait selon certains la sécurité nationale américaine.
En novembre dernier, le groupe Broadcom, qui est basé à Singapour, avait fait une offre de 105 milliards pour acheter l’entreprise américaine Qualcomm. La pression s’est accentuée sur Qualcomm quand Broadcom a augmenté le montant de son offre d’achat de 12 milliards de dollars supplémentaires en février.
Cependant, Trump a suivi les recommandations de la Commission sur l’investissement étranger aux États-Unis (CFIUS). Cette commission s’inquiétait d’une possible influence accrue de la Chine sur l’établissement de la norme 5G, puisque Qualcomm possède de nombreux brevets dans le secteurs des télécommunications, notamment des brevets qui concernent la 5G, a expliqué le média français Le monde informatique.
Broadcom ne prendra donc pas le contrôle de Qualcomm. Si la transaction avait été menée avec succès, Broadcom serait devenu le troisième plus gros fabricant de puces derrière Intel et Samsung Electronics.
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