Un module de détermination de l’altitude conçu par quatre étudiants ingénieurs de l’École de technologie supérieure (ÉTS) est impliqué dans une collaboration avec l’Agence spatiale canadienne (ASC).
Dans le cadre de cette collaboration, à laquelle participe aussi le Centre national d’études spatiales (CNES), le module volera dans la stratosphère à 36 kilomètres d’altitude pendant dix heures à bord d’un ballon.
L’instrument de type enregistreur de vol a été nommé FRETS pour « Flight Recorder ÉTS ». Son rôle est d’enregistrer et de fournir des données sur l’emplacement et l’altitude du ballon pendant le vol. Ses capteurs doivent aussi permettre de surveiller l’état d’autres composants à bord du ballon et de transmettre des images de la stratosphère en temps réel.
En comparaison, un enregistreur de vol pour avions fonctionnerait à une altitude d’entre 7 et 20 kilomètres. FRETS pourrait atteindre 40 kilomètres d’altitude. Il serait aussi réutilisable.
Des technologies comme l’ordinateur embarqué Raspberry PI, le langage de programmation Python et l’outil Apogy de développement logiciel auraient été utilisées pour réaliser le projet. Le vol doit avoir lieu entre le 30 août et le 3 septembre à partir du centre spatial Esrange en Suède.
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