Les employés non syndiqués oeuvrant dans le secteur de la haute technologie et des télécommunications peuvent s’attendre à recevoir une augmentation salariale moyenne de 2,7 % en 2012, selon une enquête de Mercer.
Mercer précise que l’enquête a été menée en juin auprès de 675 organisations canadiennes et reflète les pratiques adoptées en matière de rémunération pour près de deux millions d’employés non syndiqués au pays.
Les augmentations salariales pour la haute technologie et des télécommunications sont toutefois les moins élevées de tous les secteurs étudiés par Mercer. C’est le secteur pétrole et gaz qui est en tête de liste avec des augmentations salariales projetées de 4,3 % en 2012, suivi des entreprises de services à but lucratif (3,2 %), des ressources naturelles (3,2 %), des produits pharmaceutiques et de la biotechnologie (3 %), de la fabrication de biens durables (3 %), de la finance, banques et investissements (2,9 %), du secteur public et des organismes à but non lucratif (OBNL) (2,8 %) et du commerce de gros et de détail (2,8 %).
Mercer, une entreprise de services de consultation, d’impartition et d’investissements, n’a pas expliqué pourquoi les employés du secteur de la haute technologie et des télécommunications allaient devoir se contenter des plus petites augmentations en 2012.
La société ajoute que les employeurs canadiens ont attribué en moyenne des augmentations salariales de 3 % cette année, et que les prévisions sont de 3,1 % pour 2012.
Avec un taux d’inflation prévu à 2,6% l’an prochain, le pouvoir d’achat des employés canadiens de la haute technologie et des télécommunications devrait donc demeurer au neutre.
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