L’Agence spatiale canadienne, l’Université de Montréal et l’entreprise de fabrication Honeywell ont contribué à la conception et à la fabrication de deux éléments du télescope spatial James Webb lancé le 25 décembre.
Des scientifiques et ingénieurs de l’Agence spatiale canadienne et de l’Université de Montréal ont pris part à la conception du détecteur de guidage de précision et de l’imageur et spectrographe sans fente dans le proche infrarouge du télescope.
Le détecteur de guidage de précision (FGS) sert à guider le télescope pendant ses observations, alors que l’imageur et spectrographe sans fente dans le proche infrarouge (NIRISS) permet d’observer les galaxies et d’étudier l’atmosphère d’exoplanètes et leur habitabilité.
Selon l’Agence spatiale canadienne, les astronomes du Canada « seront parmi les premiers à avoir accès aux données recueillies par le télescope et à les étudier ».
Les données recueillies doivent aussi permettre les études et la recherche sur les premières sources de lumière de l’Univers, la formation et l’évolution des galaxies, le cycle de vie des étoiles, ainsi que les petits astres du Système solaire.
L’équipe scientifique canadienne de la mission Webb est dirigée par le chercheur principal René Doyon, de l’Université de Montréal, ainsi que par Chris Willott, scientifique en chef de la mission Webb au Canada, du Centre de recherche Herzberg en astronomie et en astrophysique du Conseil national de recherches du Canada. Des chercheurs d’autres universités et instituts participent aux travaux.
Le télescope sera en orbite autour du Soleil à 1 500 000 de kilomètres de la Terre. Il faudra environ un mois au télescope Webb pour atteindre sa destination.
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