Tactique de cybercriminalité dernier cri : faire payer pour ne pas attaquer par rançongiciels

Après les rançongiciels à la demande et les attaques par rançongiciels à travers les chaînes d’approvisionnement, des groupes qui y ont recours ont désormais une nouvelle tactique : faire payer avant de lancer une attaque.Illustration du concept de sécurité et d'un écran tactile

« Nous voyons des attaquants assez audacieux pour lancer des attaques de type “payez pour ne pas être attaqué”, a déclaré Sumit Bhatia, directeur de l’innovation et des politiques au centre Rogers Cybersecure Catalyst de l’Université Ryerson, lors d’un webinaire sur les rançongiciels mercredi.

À son avis, les groupes « démontrent [à une organisation] leur capacité d’attaquer mais ne le font pas réellement » et « ils disent plutôt à l’organisation de les payer avant de lancer une attaque à grande échelle ».

Cette démarche serait habituellement effectuée contre des organisations qui ne disposent pas des ressources ou de l’expertise nécessaires pour modifier ou ajuster leurs systèmes informatiques à temps pour contrer une future attaque.

Lire l’article au complet sur le site d’IT World Canada (en anglais), une publication soeur de Direction informatique

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Adaptation et traduction vers le français par Dominique Lemoine

Howard Solomon
Howard Solomon
Actuellement rédacteur pigiste, Howard est l'ancien rédacteur en chef de ITWorldCanada.com et de Computing Canada. Journaliste informatique depuis 1997, il a écrit pour plusieurs publications sœurs d'ITWC, notamment ITBusiness.ca et Computer Dealer News. Avant cela, il était journaliste au Calgary Herald et au Brampton Daily Times en Ontario. Il peut être contacté à hsolomon@soloreporter.com.

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