Opsens complète le déploiement de systèmes de mesure de pression et de température dans des puits de stockage de CO2 de l’organisme PTRC, en Saskatchewan, dans le cadre d’un essai à long terme.
Opsens, une entreprise de Québec qui fabrique des capteurs à fibre optique à l’intention de manufacturiers d’équipement d’origine et de clients dans diverses industries, indique que son système de mesure de la pression et de la température OPS-Z a été installé dans le site de projet Aquistore du centre de recherche PTRC (Petroleum Technology Research Centre), à Estevan, au sud-est de la Saskatchewan.
Opsens Solutions, dans le cadre d’un mandat avec le PTRC, a fourni et installé des détecteurs numériques de la pression et de la température, des capteurs à fibre optique pour mesurer la température distribuée ainsi que sa technologie brevetée OPS-Z dans les puits d’injection et d’observation d’un site de séquestration et de stockage du dioxyde de carbone (CO2).
Le président d’Opsens, Louis Laflamme, explique que le système OPS-Z sert à mesurer la pression et la température dans diverses zones du site d’enfouissement et de stockage du centre PTRC. Ce système est différent des solutions que l’entreprise québécoise commercialise auprès des entreprises de l’industrie du pétrole et du gaz, qui servent à la seule surveillance de la température dans les puits.
« Le projet du PTRC vise à démontrer qu’il est possible de prendre du CO2 et de l’enfouir sous le sol, mais aussi de vérifier qu’il y demeurera, d’où le besoin de mesurer et surveiller la pression dans les puits », indique M. Laflamme. Il ajoute que les zones géologiques du puits sont isolées par cimentation afin de faciliter la détection des variations de température et de pression lors des activités de surveillance.
Le dirigeant d’Opsens indique que le projet Aquistore du centre de recherche du PTRC est de longue durée. Toutefois, il permettra à son entreprise d’obtenir une longueur d’avance un marché au potentiel important.
« Au Canada, l’approche du PRTC a été identifiée comme une des dix meilleures idées pour résoudre la problématique du stockage du CO2. Il est intéressant pour nous de travailler avec des leaders. Si le PTRC démontre que son approche est viable, elle pourrait s’appliquer à l’échelle de la planète », estime M. Laflamme.
Rappelons qu’en 2010 Opsens avait obtenu deux mandats de la part du PRTC en lien avec des projets d’entreposage du dioxyde de carbone. Le premier mandat visait la conception et la fabrication d’un instrument portable de test de la pression du CO2. Le deuxième mandat visait la conception et la production d’un outil d’évaluation de l’intégrité des puits d’entreposage du dioxyde de carbone.