54,5 % des adultes québécois auraient consulté leurs comptes bancaires par le biais d’Internet en 2013, selon l’enquête NETendances du CEFRIO.
L’organisme de transfert et de liaison CEFRIO, dans le plus récent volet de son enquête NETendances, révèle que la proportion d’adultes québécois qui consulteraient leurs comptes bancaires en ligne aurait peu progressé en une année.
En 2012, l’enquête NETendances avait indiqué que 53 % des adultes québécois auraient procédé à la consultation de leurs comptes bancaires dans Internet. En 2009, cette proportion aurait été de 49 %.
Également, selon l’enquête NETendances du CEFRIO, la proportion d’adultes québécois qui ont réalisé des opérations bancaires en ligne aurait faiblement progressé de 2012 à 2013. Alors que 50 % des adultes québécois auraient réalisé des transactions bancaires en ligne il y a deux ans, cette proportion aurait été de 51,5 % l’an dernier. En 2009, 44 % des adultes québécois auraient réalisé des opérations en ligne par le biais d’Internet.
Quant aux placements financiers en ligne, seulement 10 % des adultes québécois auraient réalisé des transactions du genre en 2013, contre 7 % en 2012 et 4 % en 2009.
Âge, scolarité et revenu familial
En fonction de l’âge, c’est le groupe des adultes de 25 à 34 ans qui aurait eu les plus importantes proportions de personnes qui effectuent des consultations de comptes bancaires (77 %) et des opérations bancaires (77 %) au Québec en 2013. Vient ensuite le groupe des adultes de 35 à 44 ans (70 % pour les consultations et 67 % pour les opérations bancaires), qui devance celui de 18 à 24 ans (68 % pour les consultations et 55 % pour les opérations bancaires). Dans le groupe des adultes de 65 ans et plus, seulement 23 % des personnes consulteraient leurs comptes bancaires en ligne et 22 % effectueraient des transactions en ligne.
Toutefois, c’est le groupe des adultes de 18 à 24 ans qui aurait la plus importante proportion de personnes qui réalisent des placements financiers en ligne, avec une proportion de 18 %. Viennent ensuite le groupe des adultes de 25 à 34 ans (14 %) et celui des 35 à 44 ans (12 %). Chez les adultes québécois de 65 ans et plus, seulement 4 % des personnes effectueraient des placements en ligne.
La proportion d’utilisateurs des services bancaires en ligne serait proportionnelle au niveau de scolarité au Québec. Dans le groupe des adultes ayant une scolarité de niveau primaire ou secondaire, 38 % des personnes consulteraient leurs comptes bancaires en ligne, 34 % effectueraient des transactions bancaires en ligne et 5 % procéderaient à des placements en ligne. À l’autre bout du spectre, chez les adultes ayant une scolarité de niveau universitaire, 70 % des personnes consulteraient leurs comptes bancaires en ligne, une proportion égale de personnes effectueraient des transactions bancaires en ligne et 16 % procéderaient à des placements en ligne.
Également, la proportion d’utilisateurs des services bancaires en ligne par les adultes québécois serait proportionnelle au niveau au revenu familial annuel. Dans le groupe des adultes ayant un revenu familial de moins de 20 000 dollars, 21 % des personnes consulteraient leurs comptes bancaires en ligne, 17 % effectueraient des transactions bancaires en ligne et 3 % procéderaient à des placements en ligne. Chez les adultes ayant un revenu familial de plus de 100 000 dollars, 83 % des personnes consulteraient leurs comptes bancaires en ligne, 80 % effectueraient des transactions bancaires en ligne et 19 % réaliseraient àdes placements en ligne.
L’enquête NETendances du CEFRIO contient également des données sur l’utilisation des services bancaires sur les appareils mobiles par les adultes québécois.
Lire : L’utilisation des services bancaires mobiles aurait doublé au Québec en 2013
Le plus récent volet de l’enquête NETendances du CEFRIO a été réalisé au moyen de collectes de données qui ont été réalisées à six occasions en 2013, chaque fois par l’interrogation de mille personnes au téléphone. La collecte et le traitement des données ont été effectués par l’entreprise BIP. L’institution financière Mouvement Desjardins et l’organisme gouvernemental Services Québec ont commandité ce volet de l’enquête.