Une étude affirme que 61 % des sociétés ouvertes qui forment l’indice boursier principal de la bourse de Toronto reconnaissent que la sécurité en ligne représente un risque pour leurs activités.
L’Autorité des marchés du Québec (AMF) affirme avoir réalisé un examen des incidents liés la sécurité en ligne et de l’information au sujet des risques, en collaboration avec les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), dont la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario.
Parmi les conclusions de cet examen, publiées dans l’Avis multilatéral 51-347, l’AMF souligne que 61 % des sociétés ouvertes dont les actions boursières sont inscrites à l’indice composé S&P/TSX (qui est l’indice boursier principal de la bourse de Toronto) « reconnaissent que la cybersécurité représente un risque important pour leurs activités ».
De plus, « les émetteurs d’une grande diversité de secteurs ont indiqué de manière générale que leur dépendance envers les systèmes de technologies de l’information (TI) les rendait vulnérables aux atteintes à la sécurité en ligne ».
D’autre part, toujours selon des émetteurs, « les perturbations attribuables aux incidents en ligne peuvent avoir des répercussions négatives sur leurs activités, leurs résultats d’exploitation et leur situation financière ».
Les ACVM mentionnent utiliser les conclusions de tels examens pour élaborer leurs « attentes quant à l’information que devraient fournir les émetteurs assujettis » aux investisseurs, par exemple au sujet des facteurs de risque et de la déclaration d’incidents.
« Les émetteurs sont de plus en plus tributaires des TI », soutiennent les ACVM, ajoutant que « les attaques en ligne gagnent [ainsi] en fréquence et en complexité ».
Les ACVM se présentent comme étant le « conseil composé des autorités provinciales et territoriales en valeurs mobilières du Canada », et indiquent « coordonner et harmoniser la réglementation des marchés des capitaux au Canada ».
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