Des chercheurs aux États-Unis auraient démontré que très peu d’appareils vestimentaires grand public sur le marché recueillent des données médicales aussi fiables que les appareils médicaux.
MIT Technology Review rapporte que le chercheur Neil Sehgal et des collègues auraient comparé des données de santé recueillies avec des appareils vestimentaires grand public, à des données de santé obtenues selon les normes médicales élevées pertinentes.
De plus, un oncologue cité affirme qu’il est très difficile d’interpréter cliniquement des données et des tendances qui sont recueillies à partir d’appareils corporels grand public et qui sont apportées par les patients au moment de leur bilan de santé avec un médecin.
« Des médecins et chercheurs ne sont toujours pas impressionnés, ils se questionnent sur la valeur de données particulières traquées », soutient l’article, qui concède cependant que ces appareils peuvent stimuler l’activité physique.
L’article inclut dans cette catégorie les moniteurs d’activité physique et les montres dites intelligentes offertes par les fournisseurs Apple, Fitbit et Pebble, qui devraient avoir livré plus 76 millions de ces appareils d’ici la fin de l’année.
Une équivalence de la performance et fiabilité de ces appareils grand public comparativement aux normes pour les appareils médicaux n’aurait d’ailleurs pas été validée cliniquement auprès de la U.S. Food and Drug Administration.
Lire l’article au complet sur le site de la MIT Technology Review (en anglais)
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