Rogers implantera son réseau sans fil LTE dans quatre villes canadiennes cette année, dont Montréal. L’entreprise rapporte des revenus de 2,9 G$ et un bénéfice net de 423 M$ pour le premier trimestre de son année financière 2011.
Le fournisseur de services de télécommunications Rogers a confirmé qu’il procéderait en 2011 au déploiement de son réseau LTE (Long Term Evolution) dans les marchés de Montréal, Toronto, Vancouver et Ottawa, soit les trois agglomérations les plus populeuses et la capitale canadienne.
Rogers compte étendre la nouvelle mouture de son réseau mobile à vingt-et-une autres villes d’ici la fin de 2012, autant pour la desserte du marché des consommateurs que celui des entreprises.
Rogers indique que la technologie LTE aura recours en premier lieu à un spectre d’ondes qui est réservé aux services mobiles évolués, mais qu’elle utilisera à terme plusieurs bandes de fréquence. La vitesse maximale théorique du réseau LTE que Rogers implantera au Canada sera de 150 mégabits à la seconde pour le téléchargement et de 70 mégabits à la seconde pour le téléversement.
Rogers précise qu’elle a sélectionné le fabricant d’équipement de télécommunications Ericsson à titre de fournisseur du déploiement commercial de l’infrastructure qui est requise pour l’exploitation de son réseau mobile LTE. Ericsson avait participé à l’essai de la technologie LTE que Rogers avait effectué à Ottawa à l’automne 2010.
Cette annonce de Rogers confirme des intentions qui avaient été dévoilées par mégarde il y a quelques semaines, lors de l’annonce par l’entreprise d’un investissement dans ses infrastructures de réseautique mobile cette année au Québec. (Lire : Rogers investira 150 M$ dans son réseau mobile au Québec en 2011)
Un document d’information, qui avait été diffusé dans le cadre d’une allocution du président de Rogers Québec Sylvain Roy devant la Chambre de commerce de Lévis, mentionnait le « déploiement de la technologie LTE à Montréal ». Toutefois, une deuxième version du document, qui avait été diffusée peu après, ne contenait plus d’évocation spécifique de la métropole québécoise.
Résultats financiers trimestriels
D’autre part, Rogers Communications annonce qu’elle a produit des revenus de 2,98 milliards de dollars au cours du premier trimestre de son année financière 2011, qui a pris fin le 31 mars dernier.
Ces revenus trimestriels sont plus élevés de 3,8 % ou 111 millions de dollars que les revenus de 2,87 milliards de dollars qui avaient été rapportés par Rogers pour le premier trimestre de son année financière 2010.
Le secteur des communications sans fil de Rogers a généré des revenus trimestriels de 1,72 milliard de dollars, soit 3,5 % ou 59 millions de dollars de plus que les revenus de 1,66 milliard de dollars du trimestre équivalent de l’année financière 2010.
Le secteur des services par câble a produit des revenus de 953 millions de dollars, ce qui constitue une hausse de 1,1 % ou 11 millions de dollars en comparaison avec des revenus de 942 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l’année financière précédente.
Le secteur des médias chez Rogers a produit des revenus de 339 millions de dollars, soit 16,8 % ou 49 millions de dollars de plus que les revenus de 290 millions de dollars du premier trimestre de l’année financière 2010.
Rogers Communications rapporte un bénéfice net de 423 millions de dollars, soit 6,5 % ou 26 millions de dollars de plus que le bénéfice net de 397 millions de dollars qui avait été obtenu douze mois plus tôt.
Au terme du trimestre, Rogers Communications comptait un peu plus de 9 millions d’abonnés à ses services sans fil, soit 505 000 de plus qu’à la fin du premier trimestre de son année financière 2010.
Également, Rogers Communications comptait 5 millions d’unités de service au Canada pour son offre qui est fondée sur son réseau par câble. Le fournisseur comptait 2,3 millions d’abonnés à ses services de télévision analogique, 1,7 million d’abonnés à ses services de télévision numérique, 1,6 million d’abonnés à ses services d’accès à Internet et 1 million d’abonnés à ses services de téléphonie par câble.
Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.