Alphinat rapporte des revenus de 271 999 dollars et une perte nette de 107 651 dollars pour le premier trimestre de son année 2012. Selon le chef de la direction Philippe Lecoq, l’entreprise a peaufiné son approche commerciale et espère une progression subséquente dans le marché.
Alphinat, une entreprise de Montréal qui est spécialisée en logiciels servant à établir des solutions libre-service et des espaces de travail sur le Web, a produit des revenus trimestriels qui sont supérieurs de 4,4 % ou 11 645 dollars aux revenus de 260 354 dollars qui avaient été obtenus au terme du premier trimestre de son année financière 2011.
Des revenus du trimestre financier d’Alphinat qui a pris fin le 30 novembre 2011, 186 147 dollars étaient attribuables à l’octroi de licences, soit 94 444 dollars de plus que les revenus de 91 703 dollars qui avaient été rapportés pour les licences douze mois plus tôt. Les revenus associés à la prestation de soutien technique ont été de 85 852 dollars, soit 5,3 % ou 4 878 dollars de moins que les revenus de 90 730 dollars qui avaient été rapportés pour le trimestre équivalent de l’année financière précédente.
Toutefois, aucun revenu n’a été obtenu de la prestation de services professionnels, ce qui avait rapporté 77 921 dollars lors du premier trimestre de l’année financière 2011 d’Alphinat.
Durant le trimestre, les frais d’Alphinat liés à l’administration, à la commercialisation et à la réalisation de mandats ont atteint 283 578 dollars, contre 177 207 dollars pour le trimestre correspondant de l’année financière précédente. Les frais de recherche et développement ont été de 104 976 dollars, contre 84 327 douze mois plus tôt. D’autre part, Alphinat a appliqué à ses dépenses une subvention gouvernementale de 23 884 dollars.
Alphinat rapporte une perte nette de 107 651 dollars pour le premier trimestre de son année financière 2012, alors que le trimestre équivalent de son année financière 2011 s’était soldé par une perte nette de 15 716 dollars.
Éviter les goulots d’étranglement
Le chef de la direction d’Alphinat, M. Philippe Lecoq, explique que la perception de l’approche privilégiée par la solution SmartGuide en matière de développement rapide d’applications commence à prendre forme au sein du marché. « Il faut expliquer davantage aux clients, mais ils apprécient la solution une fois que les bénéfices sont saisis », indique-t-il.
M. Lecoq évoque l’établissement d’une vitrine d’utilisateur au sein du gouvernement de la France, où Alphinat a procédé à une implantation auprès de l’entité Direction générale de la Modernisation de l’État dès 2009. Cette vitrine servira à présenter aux clients potentiels les avantages de la solution SmartGuide dans un contexte de volumétrie élevée. Un processus d’enregistrement sur la liste électorale pour les éditions présidentielles de 2012 et une application de demande de subvention auprès du gouvernement français ont été établis notamment à l’aide de SmartGuide.
Alors que des succès commerciaux ont été obtenus en Europe avec le partenaire Bull, un partenariat d’intégration aux États-Unis a permis d’obtenir, au cours du premier trimestre de l’année financière 2012, un contrat d’établissement d’une preuve de concept pour une plateforme partagée de services de gestion de données qui sera destinée au marché de l’enseignement primaire et secondaire dans l’État de New York.
Interrogé à propos de l’absence de revenus reliés aux services professionnels pour le premier trimestre de 2012, M. Lecoq explique que les services liés à l’implantation de la solution SmartGuide chez les clients sont dorénavant exécutés par les partenaires commerciaux d’Alphinat. Cette approche a été privilégiée afin d’éliminer des « goulots d’étranglement » qui pourraient nuire ou retarder l’adoption de la solution de développement d’applications par des clients.
« Alors que nos partenaires livrent les services d’implantation, cela nous laisse le soin de nous concentrer sur la vente de licences. Nos partenaires s’approprient des connaissances sur nos solutions et nous ne jouons pas dans leurs plates-bandes », explique M. Lecoq.
Le dirigeant d’Alphinat ajoute que des goulots d’étranglement ont été évités au niveau du soutien de la solution SmartGuide en ne réalisant pas d’adaptation personnalisée du produit, afin d’avoir un seul logiciel à supporter. Les utilisateurs, toutefois, ont la liberté de développer des interfaces de programmation d’applications selon leurs besoins.
Enfin, M. Lecoq indique qu’Alphinat a collaboré avec des fournisseurs mondiaux à la validation du recours à l’infonuagique pour le déploiement d’applications développées avec SmartGuide. Il explique que des développeurs de logiciels, qui ont des expertises métiers et des spécialités dans des secteurs verticaux et qui recherchent une flexibilité au niveau de la couche d’interaction dans le Web, ont manifesté leur intérêt envers la solution.
« Ces partenaires pourront offrir leurs expertises à l’aide de l’interaction optimale et de convivialité aux utilisateurs qu’offre notre solution généraliste. Des solutions de bout en bout procureront enfin un retour sur investissement au niveau des applications d’arrière-boutique que les organisations attendent depuis des années », explique-t-il.
Enfin, M. Lecoq indique qu’Alphinat a beaucoup travaillé au cours des deux dernières années à mettre en marché ses activités commerciales, Il a bon espoir que la solution offerte par l’entreprise sera adoptée par un nombre croissant d’organisations au cours des prochains mois.
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Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.