Un total de 104 licences ont été acquises par neuf entreprises en échange d’un montant total de 3,47 milliards de dollars et en prévision de leur transition vers les technologies de prochaine génération.
Le ministère du Développement économique du Canada affirme que les enchères du spectre de la bande de 600 mégahertz (MHz) se sont terminées le 4 avril dernier, et que les résultats de ces enchères doivent permettre aux grands opérateurs de réseaux « de mettre en place des technologies de prochaine génération », donc basées sur la 5G.
De plus, 40 des licences acquises auraient été acquises par des entreprises régionales de services de connectivité offerts par voie aérienne, grâce au spectre de radiofréquences.
« Les fournisseurs régionaux ont doublé la part de spectre à basse fréquence qu’ils possédaient, ce qui leur permettra d’offrir davantage de services » de télécommunications sans fil et de connectivité mobile, soutient le ministère.
Ce dernier précise que « le spectre de la bande de 600 MHz permet de transmettre les signaux sur de longues distances et de traverser plus facilement les bâtiments que les bandes de spectre à plus haute fréquence, ce qui rend cette bande idéale pour la prestation de services sans fil ».
Les enchères avaient débuté le 12 mars 2019 et douze soumissionnaires du Canada s’y seraient qualifiés.
Québecor affirme avoir acquis dix licences de blocs de basses fréquences pour 256 millions de dollars, Telus affirme avoir acquis des licences pour un montant total de 931 millions de dollars, Rogers affirme en avoir acquis pour 1,7 milliard de dollars, mais Bell affirme ne pas en avoir acquis cette fois-ci, car elle posséderait déjà « des actifs de spectre dans les bandes de basse, moyenne et haute fréquences ».
« Étant donné les autres spectres de basse fréquence que Bell possède déjà, l’entreprise n’a pas besoin de spectre de 600 MHz pour offrir des services large bande 4G et 5G », soutient-elle.
Lire aussi :
Télécommunications 5G : le fédéral lance des enchères