Un consortium formé par Alstom et SNC-Lavalin devra fournir le système de métro automatisé et sans conducteur du Réseau express métropolitain (REM).
SNC-Lavalin affirme que le contrat de 2,8 milliard de dollars signé par le consortium avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (plus précisément avec CDPQ Infra) inclut « le matériel roulant, la signalisation, ainsi que l’exploitation et la maintenance ».
Selon SNC-Lavalin, la part du gâteau qui revient à Alstom est estimée à 2,2 milliards de dollars et celle qui revient à SNC-Lavalin est estimée à 600 millions de dollars.
Pour respecter son contrat, le consortium devra notamment fournir :
- 212 voitures de métro de type Metropolis d’Alstom
- La technologie automatisée et sans conducteur Urbalis 400 d’Alstom de contrôle des trains basé sur la communication
- Un centre de contrôle Iconis d’Alstom
- Des portes palières
- Des systèmes de connectivité Wi-Fi
- Des services d’exploitation et maintenance sur 30 ans
- Des essais d’intégration des trains et du système
- L’équipement des dépôts pour la maintenance des trains
Le Groupe des partenaires pour la mobilité des Montréalais (Groupe PMM) soutient qu’il sera à la recherche de spécialistes en systèmes automatisés, de mécaniciens de matériel roulant, de régulateurs de centres de contrôle, d’opérateurs de maintenance et de spécialistes des systèmes de contrôle.
Alstom prévoirait implanter à Montréal un centre d’expertise en recherche et développement de systèmes intégrés de contrôle en mobilité urbaine, qui impliquerait des technologies numériques et l’intelligence artificielle.
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