Les études nécessaires pour accéder à un métier en sciences et technologie seraient décourageantes pour certains élèves du primaire et du secondaire.
Une enquête réalisée par la Chaire de recherche sur l’intérêt des jeunes pour les sciences et la technologie (CRIJEST) auprès de 2 571 élèves de 40 écoles et huit commissions scolaires démontrerait que les études supérieures qui doivent mener à des métiers en sciences et technologie seraient perçues comme étant « difficiles » et « non accessibles à n’importe qui ».
De plus, les matières S&T arriveraient au quatrième rang de celles qui sont considérées comme étant les plus importantes.
Ainsi, « moins de la moitié des élèves interrogés par l’enquête ont affirmé avoir l’intention de faire des études menant à un métier lié aux sciences et à la technologie », selon l’étude, qui a été coréalisée par des chercheurs des universités de Sherbrooke et du Québec à Montréal réunis sous CRIJEST.
Par contre, dans le cadre de cette étude, les différences entre les garçons et les filles auraient été « généralement marginales » et « moins marquées que celles d’autres études internationales », ajoute un des chercheurs.
Selon les auteurs, créer à l’école et à la maison une attitude d’engagement intellectuel, de curiosité et d’ouverture envers la culture scientifique, avant ou au début du programme scolaire, et avant les démarches d’expérimentation et manipulation, permettrait de stimuler les cheminements potentiels en S&T.
« On voit ici le rôle clé du recours à un enseignement contextualisé permettant de lier les apprentissages à la vie et à l’entourage de l’élève », souligne un autre collaborateur.
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