Des gains d’atténuation du changement climatique permis par des technologies numériques peuvent être réduits ou contrebalancés par la croissance de la demande de biens et services en raison de l’utilisation d’appareils numériques, entre autres.
Selon le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), des technologies numériques peuvent contribuer à atténuer le changement climatique et à atteindre des objectifs de développement durable.
Par exemple, l’Internet des objets, la robotique et l’intelligence artificielle peuvent améliorer la gestion de l’énergie dans tous les secteurs, accroître l’efficacité énergétique et favoriser l’adoption de technologies moins polluantes, selon le GIEC.
Cependant, le GIEC affirme aussi que la transition numérique peut impliquer des revers de la médaille en matière d’objectifs de développement durable.
Par exemple, elle peut accroître les déchets électroniques, exacerber le fossé numérique existant et avoir des impacts négatifs sur les marchés du travail.
De plus, le rythme d’adoption de technologies à plus faibles émissions n’est pas uniforme dans tous les pays, en raison d’écarts dans l’accès à du financement, à des capacités de développement local et à des transferts de connaissances, ainsi que dans la dépendance à l’égard de connaissances et de fournisseurs étrangers.
« La technologie numérique ne soutient la décarbonation que si elle est régie de manière appropriée », ajoute le GIEC.
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