Environ 65 % des chercheurs d’emploi seraient attirés par des emplois qui offrent des options de télétravail, selon un sondage.
La firme Robert Half, qui se spécialise en dotation en personnel, affirme sur la base de son sondage mené par une firme de sondage auprès de 500 travailleurs de bureau, que « près des deux tiers des professionnels interrogés [au Canada] ont affirmé qu’ils étaient plus portés à accepter une offre d’emploi si celle-ci comprenait la possibilité de faire du télétravail au moins de temps en temps ».
Pour expliquer cette préférence, Robert Half rappelle, sur la base d’une étude précédente, que « les travailleurs [au Canada] consacrent en moyenne 53 minutes pour se rendre et revenir du travail chaque jour, ce que plus d’un quart (28 %) des participants jugent trop long ».
Selon l’Institut de la statistique du Québec, sur la base de ses données, des Québécois ressentent une « forte pression liée au manque de temps », ainsi qu’une « perception de manque de temps » durant leurs journées, en particulier des parents de jeunes enfants et surtout des femmes, en raison d’un « surcroît de travail non rémunéré » (tâches domestiques, soins aux enfants, préparation des repas, etc.) par rapport aux hommes qui perdure encore.
Ainsi, selon Robert Half, « la possibilité de travailler à distance fait partie d’une grande liste d’avantages qu’un chercheur d’emploi prend en considération au moment de choisir un nouvel employeur » et « les responsables d’entreprise doivent fournir à leurs employés les outils et les ressources nécessaires à leur productivité et leur engagement, peu importe où ils se trouvent ».
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