Chaque année, CanadianCIO, en partenariat avec Rogers Communications, effectue un sondage auprès des directeurs des systèmes d’information et des chefs d’entreprise en vue d’obtenir une vue d’ensemble canadienne des défis et des succès des chefs de file en matière de technologie de l’information, ainsi que des tendances dans le domaine.
Le rapport de cette année, Recensement 2015 de CanadianCIO : L’impératif de collaboration, révèle ces tendances et met en évidence les secteurs où les progrès canadiens en matière de technologies des affaires piétinent.
Comme le suggère le titre du rapport, les directeurs principaux de l’information (DPI) accordent une grande importance aux technologies de collaboration. Pour ceux qui ont su les mettre en application, elles ont donné d’excellents résultats.
Anciennement considérés comme un obstacle à la marche des affaires, plusieurs services de TI sont désormais vus comme des facilitateurs en matière de technologie des processus opérationnels et cela, grâce à une meilleure collaboration avec le reste de l’entreprise. Qui plus est, cela porte ses fruits si nous considérons le budget qui peut être alloué à l’innovation, plutôt qu’à la simple survie de l’entreprise; bien que les DPI déclarent que les deux tiers de leur budget pour les TI sont affectés aux opérations, ce nombre est nettement inférieur au 100 % déclaré l’an passé. La collaboration rapporte gros en matière d’augmentation de budget et de réduction de l’informatique de l’ombre (Shadow IT), un terme utilisé pour désigner les situations dans lesquelles les utilisateurs créent leurs propres solutions technologiques pour adapter les processus d’entreprise à leurs besoins, au risque de se retrouver avec une stratégie et un soutien fragmenté.
Cependant, plusieurs résistent à l’idée d’étendre le processus de collaboration à des partenaires à l’extérieur de l’entreprise. La collaboration entre les employés de différentes entreprises demeure un sujet d’inquiétude. Bien que cela permette d’exposer des données utiles, utilisables et axées sur l’efficacité aux bonnes personnes, plusieurs DPI croient que les mauvaises personnes pourraient également y avoir accès.
Autres constatations :
- La firme Gartner inc. avait prédit que 40 % des dépenses des TI seraient contrôlées par d’autres secteurs d’activité, mais les résultats du sondage laissent supposer que cela est peu probable. La peur d’initiatives fragmentées d’informatique de l’ombre est apparemment ce qui garde ce chiffre bas; les DPI ont déclaré avoir réussi à ralentir la propagation de tels projets. Selon le sondage, seulement 16 % des projets au Canada ne sont pas contrôlés par les services de TI. L’informatique de l’ombre est considérée comme une préoccupation quotidienne par 27 % des services de TI.
- La sécurité demeure la première préoccupation de 59 % des répondants. Parmi les autres préoccupations quotidiennes dignes de mention, nous notons les contraintes budgétaires, les mégadonnées, l’affectation de personnel et l’infrastructure de réseau.
- Moins d’une entreprise interrogée sur cinq est dotée d’une politique officielle de mobilité, signifiant des résultats plus faibles que prévu en ce qui concerne l’impact des technologies mobiles.
Apprenez-en davantage sur les tendances et sur les défis des DPI et leurs homologues en téléchargeant :
Consultez la page en français du sondage 2015 de Canadian CIO auprès des responsables des TI ou visitez le site Direction informatique pour plus de nouvelles sur les TI au Canada.