Depuis vendredi, le monde est frappé par une vaste cyberattaque qui vise des organisations et des entreprises.
Dans une entrevue accordée à la chaîne britannique ITV, le directeur d’Europol, Rob Wainwright, estime que 100 000 organisations auraient été touchées dans environ 150 pays.
Un rançongiciel dénommé WannaCrypt ou WannaCry verrouille les ordinateurs infectés, exigeant un paiement de 300 à 600 dollars en bitcoins des entreprises pour s’en défaire.
Selon IT World Canada, une publication sœur de Direction Informatique, ce virus informatique cible les ordinateurs fonctionnant sous les versions antérieures à Windows 10, qui n’ont pas fait l’objet de la mise à jour MS-17-010. Le rançongiciel est dissimulé dans un fichier Word, qui est envoyé dans un courriel déguisé en offre d’emploi ou encore en bon de commande.
Le Royaume-Uni serait le pays le plus affecté, mais le rançongiciel a également sévi aux États-Unis, notamment au sein de l’entreprise de livraison FedEx.
Du côté canadien, un hôpital de la région de Toronto a presque vu le virus infecter son système informatique, mais son antivirus s’est montré efficace pour empêcher la propagation, rapporte Radio-Canada.
Dans un communiqué, le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) a annoncé samedi que rien n’indiquait que la sécurité des réseaux informatiques du gouvernement canadien avait été compromise.
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