Intérêt croissant pour les réseaux locaux sans fil – L’impression laser couleur a un prix – La virtualisation intéresse les organisations – Les appareils portatifs bannis des entreprises canadiennes?
Intérêt croissant pour les réseaux locaux sans fil
Selon la firme Gartner, 64 % des 200 entreprises nord-américaines et européennes interrogées dans le cadre d’une étude ont manifesté leur intention de déployer un réseau local sans fil au cours douze prochains mois.
Plus de quatre entreprises sur dix (44 %) ont fourni comme raison principale du déploiement d’un tel réseau l’amélioration de la productivité à l’aide de la mobilité et 21 %, la fourniture d’un accès à des emplacements impossibles à atteindre à l’aide de liaisons filaires. Près de trois entreprises sur vingt (13 %) ont fourni comme raison la perception que l’approche sans fil constituait une façon moins onéreuse de déployer un réseau local, alors qu’un nombre équivalent a mentionné l’amélioration de l’efficacité pour des opérations ou des processus d’affaires spécifiques.
À propos des inquiétudes reliées à l’adoption d’un réseau local sans fil, 95 % des répondants ont mentionné la sécurité parmi leurs cinq principales préoccupations, alors que 60 % ont indiqué ne pas croire qu’une sécurité adéquate était présente au sein de leur organisation pour un environnement sans fil. La deuxième inquiétude en importance se situait au niveau de la gestion, surtout auprès des entreprises qui ont déjà déployé un tel réseau.
L’impression laser couleur a un prix
Selon la firme américaine Lyra Research, le prix des imprimantes laser couleur est à la baisse et pourrait rejoindre dès 2006 celui des produits monochromes, dans le cas des modèles pour groupes de travail. Les détaillants établiraient des prix de détail moins élevés en raison de la profitabilité cinq fois plus élevée d’une impression en couleur, en comparaison avec une impression monochrome.
Or, une récente étude révèle qu’une des sources de cette profitabilité se situerait au niveau des cartouches d’encre, alors qu’un ensemble de consommables vendu pour certains modèles coûtent plus cher que l’imprimante.
Aux États-Unis, un ensemble de cartouches de remplacement CMYK (cyan, magenta, jaune et noir) pour l’imprimante HL-2700CN de Brother vendue à 499,98 $ US coûte 119 % du prix du périphérique, alors que les cartouches destinées au modèle C510 de Lexmark coûtent 110 % du prix de l’imprimante! Les cartouches associées à des modèles fabriqués par Dell, HP, Konica Minolta et Lexmark coûtaient entre 75 % et 93 % du prix des imprimantes, alors que les cartouches destinées au modèle C3200n de Oki ne coûtaient « que » 54 % du prix de l’appareil.
Une vérification sur le site Web de Brother Canada a permis de constater que le prix de détail suggéré pour le modèle HL-2700CN est établi à 799,99 $, celui des cartouches de couleur, à 219,99 $ chacune et celui de la cartouche de noir, à 199,99 $. L’addition des prix des cartouches totalise 859,96 $, ce qui équivaut à environ 108 % du prix de l’imprimante. Sur le site Web de vente directe de l’entreprise, l’imprimante était offerte à 767 $, alors que la cartouche d’encre noire coûtait 184 $ et celles d’encre de couleur coûtaient 195 $ l’unité.
La virtualisation intéresse les organisations
Selon un sondage réalisé par la firme Yankee Group, 62 % des organisations américaines interrogées ont dit avoir recours ou bien être en processus de migration vers une solution de virtualisation des serveurs. 14 % des répondants ont dit ne pas encore avoir identifié un fournisseur, alors que 4 % des organisations sondées ont indiqué ne pas avoir de plan d’implantation d’une telle solution.
Selon les répondants, le principe de la virtualisation des serveurs suscite l’intérêt parce qu’il permet de consolider l’espace physique ainsi que le nombre de licences de serveurs au sein d’un centre de données, ce qui permettrait de réduire les coûts et d’améliorer la conformité, la fiabilité et la flexibilité de déploiement des applications.
Les appareils portatifs bannis des entreprises canadiennes?
Selon un sondage effectué par la firme Ipsos Reid auprès des dirigeants seniors d’entreprises canadiennes de moyenne et de grande envergure, 49 % des répondants ont indiqué que des politiques avaient été établies pour interdire l’utilisation des ordinateurs portatifs et des clés USB personnelles des employés, tandis que 30 % ont interdit l’utilisation des lecteurs MP3. Les risques reliés à ces composantes en matière de vol d’information ou d’intrusion de virus motiveraient l’adoption de telles politiques dans ces organisations.
Seulement 32 % des répondants ont dit croire que leur entreprise appliquait de façon optimale des mécanismes de prévention et de gestion des attaques potentielles. En outre, sept répondants sur dix ont dit croire qu’il y avait une place à l’amélioration pour prévenir les risques au niveau de leurs effectifs mobiles.