Sherbrooke accueillera une zone d’innovation sur les sciences quantiques et Bromont en accueillera une sur les systèmes électroniques intelligents.
Dans le cadre d’une conférence de presse virtuelle à partir de Sherbrooke et Bromont, le premier ministre du Québec a affirmé que ces zones de collaboration entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée doivent notamment servir à enregistrer des brevets et à accroître la commercialisation de technologies d’ici.
« Le GPS et l’imagerie médicale émergent de la recherche fondamentale en sciences quantiques », a dit Alexandre Blais, directeur de l’Institut quantique à l’Université de Sherbrooke.
Selon le premier ministre, « on a le droit de permettre à des chercheurs de nos universités d’aller aider des entreprises à innover » et « il y a des balises à mettre » pour éviter des conflits potentiels entre les intérêts des secteurs privé et public.
Un OBNL dans chaque zone d’innovation « va gérer l’argent du gouvernement et l’argent du privé », et la structure mise en place « va permettre l’alignement des intérêts des gens concernés », notamment grâce au poste d’Innovateur en chef et au Conseil de l’innovation, selon le ministre de l’Économie et de l’Innovation.
Dans le cadre de son entente avec le gouvernement du Québec pour accélérer des découvertes dans les domaines de l’énergie, des sciences de la vie, des médicaments et de la génomique, l’entreprise IBM installera un ordinateur quantique IBM Quantum System One à son usine de Bromont.
Des développements dans les matières de l’informatique quantique, de l’intelligence artificielle, des semi-conducteurs, du calcul de haute performance et de la modélisation de matériaux sont en particulier attendus de ce partenariat.
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