Deux Québécois sur trois (67 %) auraient confiance quant à la sécurité et à la confidentialité des renseignements personnels partagés avec l’administration publique et les municipalités, selon le CEFRIO.
Un chiffre plus élevé qu’aux États-Unis, où une étude similaire du PEW Research Center réalisée l’an dernier, a indiqué que 54 % des Américains ont peu ou pas du tout confiance en la préservation de la confidentialité des informations communiquées en ligne.
Ce taux de 67 % cache de fortes disparités selon l’âge des répondants. Les plus confiants sont les jeunes puisque les 18-34 ans sont près de 88 % à faire confiance à l’administration publique en matière de protection des données personnelles, contre 44 % chez les plus de 65 ans.
Les Québécois considèrent les transactions effectuées sur des sites de l’administration publique comme étant autant sécurisées que celles réalisées sur des sites d’institutions financières et davantage que celles faites en ligne chez les grands détaillants. Ils perçoivent également ces transactions comme étant plus faciles à compléter qu’en 2013 et en 2014.
Le CEFRIO s’est également penché sur la manière dont les Québécois utilisent Internet pour entrer en relation avec l’administration publique. Ils sont 74 % à effectuer au moins une activité en ligne avec elle, surtout pour chercher des informations (46 %), faire des paiements aux ministères et aux organismes administratifs à partir du site d’une institution financière (40 %) et trouver les coordonnées d’une organisation (40 %).
Des activités plus poussées comme communiquer électroniquement avec l’administration publique, utiliser des dossiers administratifs en ligne ou accéder à un site administratif grâce à un identifiant et à un mot de passe pour formuler une demande sont pratiquées par moins de 30 % des adultes.
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