Un atelier de travail portant sur les mandats potentiels de cet observatoire a regroupé des universitaires, des représentants de l’administration publique du Québec et des gens de l’industrie.
Selon le Fonds de recherche du Québec — volet Société et culture (FRQSC), un organisme public de développement et financement de la recherche au Québec, cet atelier de travail aurait ainsi permis de « jeter les bases d’un observatoire mondial sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle (IA) et du numérique ».
Selon les organisateurs de l’atelier de travail, l’IA pourrait notamment avoir des conséquences sociales, ou encore générer des « défis », en matière d’emploi, de sécurité, de systèmes politiques, d’éthique, ainsi que de vie professionnelle, sociale et privée.
L’Université de Montréal aurait été impliquée dans la tenue de cet atelier. Des chercheurs en sciences humaines et sociales d’autres universités du Québec et des représentants du milieu de l’intelligence artificielle y auraient participé.
Les présentations et les échanges auraient aussi concerné le modèle potentiel, le mode de gouvernance, le financement, le volet international, ainsi que les secteurs et les enjeux prioritaires pour cet observatoire.
Son élaboration, qui doit se poursuivre au cours des prochains mois, serait liée au Forum sur le développement « responsable » de l’IA tenu en novembre 2017 à Montréal, à la Déclaration de Montréal pour un développement « socialement responsable » de l’IA, ainsi qu’au projet de mise en place d’une organisation « internationale » en intelligence artificielle qui serait basée à Montréal.
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