Lyra Research souligne que l’impression en couleur progresse à un faible taux, malgré l’acquisition d’appareils polychromes soit à la hausse. Gartner, pour sa part, s’attend à ce que la virtualisation des serveurs et des postes de travail progresse fortement au cours des cinq prochaines années.
L’impression monochrome persiste
Lyra Research indique que les entreprises, malgré l’augmentation des dépenses pour des appareils aptes à l’impression en couleur, continuent de privilégier l’impression à l’encre noire.
La firme a procédé, au cours d’une période de neuf mois, à l’étude des habitudes d’impression auprès de 17 entreprises de l’Amérique du Nord qui employaient entre 50 et 900 employés.
L’étude révèle que 1,7 million de pages ont été imprimées au cours de cette période, et que 438 000 $US ont été dépensés pour l’acquisition de copieurs, d’appareils multifonctions et d’imprimantes laser. Or, alors que 45 % de ces dépenses auraient été attribuées à des achats ou locations d’appareils d’impression en couleur, la quantité de documents imprimés en polychromie n’aurait augmenté que de 2 %.
Selon le fractionnement des acquisitions et locations, 41 % des revenus ont été attribués à des copieurs monochromes, 13 % à des imprimantes monochromes et 1 % à des appareils multifonctions monochromes. Du côté des appareils en couleur, 40 % des dépenses ont été attribuées à des copieurs, 3 % à des appareils multifonctions et 2 % à des imprimantes.
La firme note que les responsables des TI des entreprises se sont engagés à rendre l’impression en couleur dans leurs bureaux, mais elle explique la prédominance de l’impression en noir par des directives corporatives qui dictent quels employés et quels documents peuvent recourir à la couleur. L’impression en couleur serait encore réservée à des occasions spéciales ou à des productions sporadiques en raison de la culture d’entreprise qui en a longtemps restreint l’utilisation à cause des coûts élevés qui y étaient associés.
Selon Lyra, alors que des équipements d’impression plus abordables ont été installés dans les entreprises, l’hésitation du recours à l’impression en couleur ferait des appareils polychromes « des actifs corporatifs sous-utilisés. »
Des impacts majeurs appréhendés pour la virtualisation
Selon Gartner, le concept de la virtualisation devrait avoir un impact significatif sur les technologies de l’information (TI) des organisations au cours des prochaines années. La firme estime que le nombre de machines virtuelles exploitées à l’échelle mondiale pourrait passer de 540 000 en 1986 à plus de quatre millions en 2011.
La firme estime qu’un besoin de consolidation de l’espace, de l’alimentation, de l’installation et de l’intégration et la fourniture de ressources de serveur lors de charges de travail imprévues donneront au recours à la virtualisation un caractère essentiel. L’inclusion de technologies d’hyperviseur aux serveurs, dans les systèmes d’exploitation par les éditeurs de logiciels et dans les serveurs par les fabricants de matériel, devrait également faciliter l’adoption du concept par les entreprises.
Les impacts de la virtualisation se feront ressentir sur le marché des serveurs à architecture x86, puisque plus de 90 % des déploiements de machines virtuelles sont destinés à la réduction des appareils exploités, de l’espace occupé, de l’énergie consommée et des dollars dépensés. Le marché des serveurs x86, qui a reculé de 4 % en 1986, pourrait perdre encore plus de terrain d’ici à 2009.
La firme estime aussi que la virtualisation des postes clients aura un impact encore plus grand au sein des organisations. L’application du concept servira à la création d’environnements gérés que les utilisateurs ne pourront altérer. La sécurité, la flexibilité et la gestion des ordinateurs portables virtualisés faciliteront également une tendance corporative où les blocs-notes utilisés appartiennent aux employés.