Des procédés de géothermie testés par cette unité pourraient être intégrés à des systèmes de gestion d’énergie, des villes connectées et des technologies de chauffage et de climatisation.
L’institution de recherche et d’enseignement Polytechnique Montréal affirme avoir inauguré une unité mobile de recherche en matière de géothermie « destinée à démocratiser cette technologie et réduire l’empreinte environnementale des bâtiments ».
Selon Polytechnique Montréal, « l’utilisation de pompes à chaleur géothermiques permet de réduire la consommation d’énergie », mais « l’investissement de départ qui y est associé dissuade de nombreux promoteurs immobiliers », notamment dans les milieux urbains denses.
Ainsi, l’unité mobile de recherche permettrait par exemple de réaliser des simulations de la consommation énergétique d’un bâtiment de dix étages chauffé et refroidi à la géothermie, qui tiennent compte de la composition du sol et du climat nordique.
« Les différents essais qui seront effectués permettront de valider des modèles de conception qui ont été développés dans ce domaine, et permettront de réduire les coûts de conception, de construction et d’opérations des systèmes géothermiques », précise un des responsables du projet, Philippe Pasquier.
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