Une étude publiée par l’Association canadienne de la technologie de l’information révèle que la représentation des femmes aux conseils d’administration devrait être plus importante pour des raisons stratégiques.
Les entreprises canadiennes du secteur de la technologie de l’information et des communications (TIC) ont un taux d’engagement des femmes aux conseils d’administration des grandes sociétés à peu près comparable à la moyenne nationale, soit 0,5 % en dessous de celle-ci. L’étude indique par contre qu’une plus grande représentation des femmes pourrait n’être que bénéfique pour ces entreprises.
« […] Des études ont démontré que, en moyenne, les entreprises ayant la plus forte représentation de femmes aux conseils d’administration surpassent financièrement celles avec la plus faible représentation. », selon le rapport.
Les grandes et petites entreprises du secteur de la technologie de l’information et des communications sont visées par cette étude. Elle compare aussi le secteur par rapport à d’autres, dont celui des banques. Ainsi, elle note que le secteur des TIC a beaucoup de retard à rattraper par rapport à celles-ci. Les cinq plus grandes banques canadiennes possèdent des conseils d’administration avec près de 30 % de femmes.
Ce qu’il semble manquer au Canada est un protocole de gouvernance en la matière. L’étude cite le rapport 2011 Diversité dans les conseils d’administrations de l’Institut des administrateurs de société qui révélait alors que, bien que 80 % des administrateurs interrogés croient qu’une diversité au sein des conseils d’administration contribue à une meilleure prise de décisions, 59 % des sociétés ne possèdent pas de politique de diversité écrite.