Planète TI

IDC: la crise devrait favoriser l’informatique « verte » – Un adepte des technologies durables responsable de l’énergie et de l’environnement pour Obama – Les téléphones portables comme terminaux d’accès à Internet – Seadragon Mobile : une application iPhone par Microsoft

IDC : la crise devrait favoriser l’informatique « verte » Les difficultés économiques actuelles ainsi que le ralentissement des dépenses auxquels sont confrontées les entreprises devraient finalement favoriser l’adoption des technologies dites « vertes », indique IDC dans ses prévisions pour 2009. La firme d’analyse pense qu’en raison des restrictions budgétaires, il est fort probable que les entreprises investiront davantage dans des projets qui leur permettront, à terme, de réaliser des économies, comme l’informatique « verte », ou encore l’informatique en nuages (cloud computing).

Selon Frank Gens, vice-président principal chez IDC, les entreprises commencent à prendre conscience que la transformation des TI vers un modèle plus vert n’est pas seulement une source de coût, mais peut contribuer à réduire les dépenses. En 2009, les entreprises se tourneront vers de nouveaux systèmes de gestion de l’alimentation, que ce soit pour les postes de travail, les serveurs, les centres de données ou encore pour les locaux. HP, par exemple, estime que grâce à une optimisation de son système d’information, il pourrait parvenir à réduire ses dépenses de 1 milliard de dollars l’année prochaine.

Un adepte des technologies durables reponsable de l’énergie et de l’environnement pour Obama

Le président élu des États-Unis, Barack Obama, a annoncé la composition de son équipe responsable de l’énergie et de l’environnement. Comme le voulait la rumeur, c’est le prix Nobel de physique Steven Chu qui devient secrétaire à l’énergie. Jusque-là à la tête du Lawrence Berkeley National Laboratory, ce professeur de physique et de biologie cellulaire et moléculaire est un fervent supporter des solutions scientifiques aux problèmes environnementaux, mais aussi un adepte de l’informatique dite « verte ». Sa nomination traduit la volonté de la prochaine administration américaine de mener une politique énergétique et environnementale qui s’appuie sur la science et la technologie. Un moyen, selon Barack Obama, à la fois de revitaliser l’économie et de s’occuper du changement climatique.

Depuis qu’il dirige le laboratoire national de Berkeley, Steven Chu a initié bon nombre de projets destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a ainsi travaillé sur des carburants alternatifs à partir de plantes non alimentaires, mais aussi sur un nouvel environnement de modélisation du climat planétaire. Cette dernière opération, on le sait, se traduit par d’imposantes quantités de calculs parallèles et nécessite des infrastructures de calcul gigantesques qui consomment des quantités astronomiques d’électricité. Autant de raisons pour que Steven Chu ait étudié toutes les possibilités de réduire l’empreinte carbone du futur supercalculateur de son laboratoire.

En mai dernier, le Berkeley National Laboratory s’est donc associé avec la firme californienne Tensilica pour concevoir un centre de calcul 100 à 1 000 fois plus puissant que ceux qui existent aujourd’hui, mais qui, pour autant, ne consommera pas les 200 MW estimés pour une telle machine. L’idée consiste à exploiter un grand nombre de coeurs de processeurs embarqués connectés entre eux de façon optimisée, plutôt que des puces du marché, gourmandes en électricité et moins efficaces. Résultat : le calculateur issu de ces travaux devrait nécessiter moins de 4 MW et pourrait pourtant atteindre une puissance de 1 018 Flops (10 exaflops).

Les téléphones portables comme terminaux d’accès à Internet

Les téléphones portables représenteront le principal moyen de connexion à Internet d’ici à 2020, d’après l’Institut Pew Internet & American Life Project. Dans un rapport intitulé « L’avenir d’Internet » (troisième édition), 77 % des 578 acteurs interrogés (fabricants, analystes, opérateurs et membres de l’Icann) estiment en effet que ce sont les terminaux mobiles qui connaîtront le plus grand essor. En 2020, non seulement le portable devrait dominer le marché du Web, mais pour une majorité d’utilisateurs, il devrait même représenter le seul et unique moyen de surfer sur le Web, à des tarifs de plus en plus attrayants. La reconnaissance vocale et les écrans tactiles devraient par ailleurs se généraliser sur ce type d’outils.

L’étude de Pew Internet révèle également que 55 % des personnes interrogées prédisent un bel avenir aux réseaux sociaux. Pour 56 % d’entre elles, il sera toutefois difficile de créer une véritable ligne de démarcation entre le temps passé à surfer pour des raisons personnelles et à des fins professionnelles. Certains considèrent ce flou comme un risque de détérioration de la vie familiale.

Sur les questions de législation et les problématiques de sécurité, les acteurs interrogés restent pessimistes. Pour 60 % d’entre eux, les données personnelles et la propriété intellectuelle ne seront pas mieux protégées qu’aujourd’hui, alors que le volume d’informations qui transitent est en continuelle augmentation. Ils sont également 78 % à penser que l’architecture de la Toile telle que nous la connaissons actuellement ne devrait pas subir de grandes modifications.

Seadragon Mobile : une application iPhone par Microsoft

Aussi étrange que cela puisse paraître, Microsoft lance une application mobile à destination de l’iPhone d’Apple.

La boutique App Store d’Apple n’en finit plus d’accueillir de nouveaux programmes et Microsoft crée la surprise en proposant à son tour un logiciel pour l’iPhone. Nommée Seadragon Mobile, l’application permet de visualiser ses photos plus aisément.

Ce choix peut surprendre et ne peut que satisfaire Apple, mettant en exergue la forte popularité de son téléphone. Par ailleurs, Alex Delay, chef de produit au sein des laboratoires Live Labs de Microsoft, va plus loin et explique que l’iPhone est le seul appareil mobile à être doté des capacités graphiques nécessaires au rendu du logiciel… (Voilà qui empêche la plateforme maison Windows Mobile de faire tourner l’application).

Livré avec une cinquantaine d’images en haute résolution (photos satellites, images de l’espace ou cartes postales) exploitables avec l’écran tactile, Seadragon vous permet de naviguer à travers de nombreuses images en bénéficiant d’un très haut rendu du niveau de profondeur, et d’une navigation fluide entre ces images. Voilà qui mettra à profit de solides connexions 3G ou Wi-Fi compte tenu du volume des données à échanger.

Le logiciel offre également la possibilité d’importer et de visualiser des galeries d’images, à condition qu’elles soient réalisées avec le logiciel Photosynth, qui permet notamment une reconstitution d’espaces en trois dimensions.

Avec le Service de nouvelles IDG, Le monde informatique, Réseaux et télécoms et PCWorld.fr.

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