Pour le moment, on ne sait toujours pas si des Canadiens figurent parmi les 57 millions de passagers et de conducteurs Uber dont des informations personnelles auraient été piratées en 2016.
Ce vol de données n’a été rendu public que la semaine dernière. L’entreprise américaine aurait donné 100 000 dollars aux pirates en échange de la destruction des renseignements personnels obtenus. Les informations piratées incluraient des noms, des courriels et des numéros de téléphones de clients, ainsi que des noms et des numéros de permis de conduire de conducteurs. Ces données auraient été stockées sur un nuage appartenant à une tierce partie, auquel les pirates auraient donc eu accès.
Selon IT World Canada, une publication sœur de Direction informatique, l’Alberta, qui est la seule province canadienne à exiger d’être prévenue par les entreprises en cas de vol de données, n’a reçu aucun rapport de la part de Uber. De plus, le commissaire fédéral à la vie privée aurait demandé à Uber de lui communiquer un rapport écrit.
Pour Avner Levin, directeur du Privacy and Cyber Crime Institute de l’Université Ryerson, ce manque de transparence représente une raison supplémentaire pour Ottawa de rapidement renforcer la réglementation en vigueur. « Cela envoie le signal que nous devons mettre en place une réglementation sur les brèches de données afin que les entreprises n’aient pas le choix de ne pas rapporter une fuite de données », a-t-il déclaré à IT World Canada.
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