L’accord signé prévoirait le développement de technologies d’intelligence artificielle applicables à l’évaluation des gisements de pétrole et de gaz.
Total, une multinationale pétrolière et gazière basée en France dont l’actionnariat nord-américain au 31 décembre 2017 incluait notamment le gestionnaire d’actifs BlackRock et la famille Desmarais, affirme que l’accord vise le développement d’outils qui seront applicables à « l’analyse des données du sous-sol en phase d’exploration et de production d’hydrocarbures ».
Les programmes développés viseraient l’interprétation d’images du sous-sol par vision par ordinateur en tenant compte d’études sismiques, l’automatisation de l’analyse de documents techniques par traitement automatique des langues, la prévision de profils de production, ainsi que la conception d’un assistant personnel pour les ingénieurs en géosciences doté d’une intelligence artificielle.
Il serait aussi prévu qu’une équipe de Total en géosciences se joigne à une équipe de Google Cloud en apprentissage machine dans un laboratoire de Google Cloud en Californie. Des ingénieurs en géosciences de chez Total, dont des géologues et des géophysiciens, devraient ensuite être mobilisés pour manipuler ces outils d’exploration et d’évaluation des gisements.
Total mentionne avoir déjà recours à l’intelligence artificielle en matière de maintenance prédictive de ses sites industriels et de ses machines, telles que des turbines, pompes et compresseurs.
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