La défaillance de systèmes de gicleurs serait à l’origine de la panne informatique à l’Université de Montréal. Des données pourraient avoir été perdues pour au moins un service informatique.
L’Université de Montréal, dans une mise à jour, indique que la défaillance des systèmes automatiques des gicleurs de la salle des serveurs aurait provoqué la panne de courant qui a paralysé ses une grande partie de ses systèmes informatiques durant plus de quatre jours.
« Nos salles de serveurs sont équipées de génératrices en cas de panne, mais lorsque le système de gicleurs est touché, il est prévu que tous les systèmes d’alimentation électrique, y compris les systèmes d’urgence, sont automatiquement mis hors service » déclare l’Université de Montréal dans une mise à jour qui a été publiée dans son portail d’information institutionnel.
L’Université de Montréal mentionne que tout le personnel de la Direction générale des technologies de l’information et des communications (DGTIC) travaille en collaboration avec des fournisseurs au rétablissement des systèmes informatiques.
Selon les mises à jour contenues dans le portail d’information institutionnel de l’Université de Montréal, le domaine Web de l’université a été remis en service le mardi 28 août en après-midi.
Également, une page d’information qui est gérée par la DGTIC décrit l’état de reprise des systèmes et des services informatiques de l’Université de Montréal. Au moment de mettre en ligne cet article, on y indiquait que certains éléments devaient être rétablis au cours de la journée du mercredi 29 août, mais que des clients légers qui sont utilisés dans des bibliothèques et des laboratoires ne pourraient être fonctionnels que le jeudi 30 août. Le moment prévu de la reprise de six systèmes informatiques n’était pas précisé.
L’Université de Montréal n’a pas fourni d’informations additionnelles à propos des bris de matériel qui auraient été causés par l’interruption de courant.
Informations perdues?
L’Université de Montréal, dans sa mise à jour, ajoute que la coupure de courant instantanée a causé « la corruption de certaines données au niveau des unités de stockage ». L’établissement d’enseignement précise qu’une copie de sauvegarde contient « toutes les informations et toutes les données » qui étaient hébergées dans les unités de stockage de ses serveurs centraux et que ces informations et données étaient restaurées « progressivement selon les besoins ».
L’Université de Montréal, le mercredi 29 août en matinée, a indiqué dans son portail que l’environnement d’apprentissage en ligne StudiUM avait été réactivé. Selon la page d’information de la DGTIC, le service a été rétabli le mardi 28 août à 16 h « avec performance potentiellement réduite. »
Or, sur la page d’accueil de StudiUM, un message laisse croire que des données pourraient avoir été perdues entre le moment de la réalisation d’une sauvegarde et la panne des systèmes informatiques.
« Comme vous le savez sans doute, les systèmes informatiques de l’UdeM ont été fermés vendredi soir à la suite d’une coupure imprévue de courant. Nous avons dû utiliser une copie de sauvegarde pour repartir le service. En conséquence, toutes les modifications effectuées sur StudiUM vendredi soir entre 21 h et 21 h 43 (date exacte de l’interruption) doivent être apportées à nouveau », peut-on lire dans le message.
Ainsi, des étudiants qui utilisaient le système StadiUM et qui y avaient inscrit de l’information durant l’intervalle qui est mentionné dans le message pourraient avoir à reprendre certaines tâches. Toutefois, considérant que la panne a eu lieu un vendredi soir et que la session de rattrapage n’avait pas encore débuté, il est possible que le nombre de personnes concernées soit peu élevé.
Une demande d’information à propos de la perte des données de StadiUM a été formulée par Direction informatique auprès de la Direction des communications et des relations publiques de l’Université de Montréal.
À lire aussi :
Panne informatique majeure à l’Université de Montréal
Université de Montréal : Bris et possible corruption de données