Avec Office 15, Microsoft a voulu concevoir une expérience fluide sur toutes les plateformes, qu’il s’agisse d’ordinateurs personnels, de tablettes ou de téléphones intelligents.
« Nous avons étudié les grandes tendances du marché et les comportements des utilisateurs. Par la suite, nous avons voulu savoir comment Office rendait ces utilisateurs plus productifs et ce que nous pouvions faire pour répondre mieux à leurs attentes », explique Amol Shah, gestionnaire de produits sénior chez Microsoft, en entrevue.
Ce dernier précise que la nouvelle version de la suite bureautique Office repose sur trois axes majeurs : Les appareils, les utilisateurs et l’informatique en nuage.
« Lorsque je parle d’appareils, il ne s’agit pas seulement des téléphones intelligents, mais également des tablettes et des ordinateurs personnels. Il n’est pas rare de nos jours de vois des travailleurs qui possèdent quatre ou cinq appareils à la maison. Ce qu’ils recherchent avant tout est de pouvoir travailler sur tous leurs appareils de la façon la plus homogène possible », dit-il.
M. Shah ajoute que les utilisateurs veulent, en plus, de la constance, de la sécurité, de la flexibilité et de la fiabilité sur toutes ces plateformes.
Quant au deuxième axe qui a influencé le développement d’Office, l’utilisateur, Amol Shah soutient que la suite doit s’adapter aux trois ou quatre générations de travailleurs actuellement sur le marché du travail, soit les baby-boomers ainsi que les générations X, Y et C : « Toutes ces générations de travailleurs utilisent l’informatique différemment et ont leurs attentes au niveau de la communication et de la collaboration avec leurs collègues. Pour les plus jeunes, par exemple, cela passe par les réseaux sociaux comme Twitter, LinkedIn et Facebook », ajoute-t-il. Office 15 sera donc beaucoup plus sociale que les versions précédentes de la suite.
Encore une fois, les utilisateurs doivent pouvoir communiquer et collaborer de la même manière avec tous leurs appareils : « C’est pourquoi nous avons avant tout misé sur l’amélioration de la productivité avec cette nouvelle version d’Office », affirme-t-il.
En ce qui concerne l’informatique en nuage, le plus grand défi des gestionnaires des technologies de l’information (TI) est de réduire les coûts au niveau des infrastructures : « Comment simplifier les déploiements, comment augmenter la fiabilité des infrastructures TI, comment créer une expérience utilisateur constante sur toutes les plateformes… C’est à ce niveau que l’informatique en nuage entre en jeu. Nous estimons que l’informatique en nuage est le modèle qui offre le plus de flexibilité aux utilisateurs tout en permettant aux entreprises de réduire leurs coûts », avance M. Shah.
La vision de la productivité
M. Shah soutient qu’Office ne se résume plus seulement à ses applications classiques, comme Word, Excel ou PowerPoint, mais bien comme d’un ensemble permettant d’interagir avec d’autres logiciels de Microsoft comme Sharepoint, Exchange, ou Office 365, qui est la version infonuagique de la suite.
« En ce qui concerne l’informatique en nuage, de nombreuses sociétés croient qu’elles ont seulement deux options : adopter le nuage informatique ou non. Nous sommes en total désaccord avec cette vision. Nous prenons le temps d’éduquer nos clients en leur disant qu’ils peuvent migrer vers le nuage à leur rythme », dit-il.
Lorsque vient le temps d’établir la définition de la productivité, Microsoft affirme que le plus important est de savoir ce que le terme signifie pour les utilisateurs d’Office qui n’ont évidemment pas tous les mêmes tâches à effectuer au travail. Il s’agit d’un travail colossal.
Selon Amol Shah, Office 15 offrira donc une expérience fluide et constante, peu importe qu’on l’utilise en mode tactile, avec un crayon électronique, avec une souris ou un clavier.
Il sera aussi possible de télécharger des applications et de les intégrer aux différents logiciels de la suite bureautique, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs à travers le monde.
M. Shah soutient qu’Office offrira la meilleure expérience sur tous les produits Microsoft, ce qui n’empêche pas le numéro un mondial du logiciel de vouloir devenir une solution de choix sur toutes les autres plateformes, comme iOS, OS X ou Android.