Au début de l’année, l’Association québécoise des technologies (AQT) a lancé un programme de mentorat qui vise à accompagner les femmes dans leur ascension professionnelle et à remédier à la faible représentation féminine dans des postes à responsabilités dans les entreprises de TI.
Parallèlement à la mise en place des 12 binômes mentors-mentorées, l’AQT a mené un travail d’évaluation des besoins, dont le rapport vient d’être publié.
Ce document dresse le constat de différences entre les femmes et les hommes, notamment au niveau des salaires. La moitié des femmes gestionnaires gagnent moins de 100 000$ par année alors que seulement le quart de leurs collègues masculins partageant le même niveau de responsabilités se situent sous la barre des 100 000$.
Les femmes gestionnaires occupent plus souvent, que les hommes, des postes dans les domaines de soutien, ressources humaines et administration. Elles sont absentes des fonctions liées à l’innovation et à la R et D.
De plus, les entreprises en TI se préoccuperaient peu de l’avancement des femmes. Parmi celles proposant des mesures pour favoriser la progression de carrière de leurs employés, seulement 2 % d’entre elles ont développé des initiatives spécifiquement pour les femmes.
« Les premières étapes du programme de mentorat ont relevé (…) l’importance d’une démarche de cette nature dans une industrie comme la nôtre où le manque de ressources humaines est croissant et où l’évolution des pratiques de gestion est une question de pérennité pour nos entreprises », a déclaré, par communiqué, Nicole Martel, présidente-directrice générale de l’AQT.
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