Druide publie une mise à jour à Antidote, Microsoft teste un réseau social, renouvellements de Firefox, Opera et bientôt Safari, de nouveaux assistants numériques pour entreprise chez Nokia et un chargeur universel pour tous vos appareils.
Antidote RX v7 : désormais compatible avec Office 2008 pour Mac
Le correcteur orthographique Antidote RX du développeur québécois Druide informatique vient de subir un important rafraîchissement. Cette nouvelle version 7 propose notamment la très attendue intégration à Office 2008, la nouvelle édition de la suite bureautique de Microsoft pour Mac OS X. Sous Windows, elle amène la compatibilité à Windows Server 2008 ainsi que l’intégration à Groupwise 7 et à WordPerfect X4. Du côté de Linux, la v7 est désormais compatible à la distribution Mandriva ainsi qu’aux versions récentes Ubuntu 8.04 et Fedora 9. Enfin, les utilisateurs de Firefox sur les trois plateformes pourront désormais corriger la plupart des champs éditables.
Selon son fabricant, Antidote RX v7 ajoute six nouveaux articles de guides et plus de 500 nouveaux mots, comme brutalisme, créolité et gastroplastie. Tous les dictionnaires ont été mis à jour, avec notamment 4 000 nouveaux synonymes et 40 000 nouvelles analogies; en particulier, plusieurs adjectifs verbaux, comme passionné, ont maintenant leur entrée propre. Les analyseurs ont fait l’objet de nombreux raffinements, par exemple avec les coordinations elliptiques. Cette mise à jour est gratuite pour les utilisateurs enregistrés de l’édition courante d’Antidote RX. Plus de détails en suivant ce lien.
Réseau social chez Microsoft
En réponse à une demande de ses équipes de développement des produits SharePoint et Office, le département de recherche Office Labs de Microsoft a créé un prototype d’outil de réseau social.
Cela s’appelle TownSquare et c’est l’outil de réseau social expérimental interne de Microsoft, lancé en janvier dernier par la division OfficeLabs. Son usage concerne pour l’heure quelque 8 000 employés de l’éditeur.
Selon nos confrères de ComputerWorld qui ont eu l’occasion de l’essayer, TownSquare reprend une interface graphique comparable à celle de Facebook (voir saisie d’écran). Mais les similitudes s’arrêtent presque là. Bien sûr, TownSquare reprend des fonctions classiques telles que les systèmes d’alerte pour les anniversaires ou les invitations à des fêtes et autres événements plus ou moins personnels.
Mais TownSquare intègre une composante professionnelle forte. L’outil est ainsi alimenté par les services Web de SharePoint, la solution de travail collaboratif de Microsoft. Il peut ainsi avertir ses utilisateurs en cas de modification d’un document partagé, par exemple.
TownSquare ne vise pas à concurrencer un Facebook dans lequel Microsoft a injecté quelque 240 M$ en octobre 2007. Mais il pourrait bien s’ajouter au portefeuille de solutions d’entreprise de l’éditeur. Certains clients de Microsoft auraient d’ailleurs déjà exprimé un vif intérêt pour TownSquare, jusqu’à le déployer et le tester auprès de leurs collaborateurs.
Firefox, Safari, Opera : les navigateurs se renouvellent
Pas question de laisser respirer Microsoft : les éditeurs de Firefox, Safari et Opera entendent bien profiter du calendrier pour arriver avant la version 8 d’Internet Explorer dont la seconde version bêta est attendue pour le mois d’août.
La seconde moitié de l’année devrait donc voir une concurrence féroce entre navigateurs Web. Mais déjà les nouvelles versions de Firefox et d’Opera sont là.
Opera vient en effet de sortir dans sa version 9.5, baptisé Krestel durant sa phase de développement. D’importants efforts ont été faits en matière de compatibilité et de rapidité. Dès le premier contact, Opera 9.5 montre d’ailleurs ses progrès dans l’exécution de scripts JavaScript. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que des tests chronométrés lui donnent un avantage certain sur le Safari d’Apple.
L’ergonomie d’Opera 9.5 est en outre assez convaincante. La recherche complète dans l’historique, à partir de la barre d’adresse, est particulièrement pratique. Au premier coup d’œil, on peut juste regretter quelques défauts d’ajustement des textes dans certaines fenêtres, sur la version Mac.
Firefox 3 intègre également un système de recherche dans l’historique depuis la barre d’adresse. Et l’on y retrouve les mécanismes de panneaux latéraux d’Opera. Firefox 3 est disponible depuis hier (17 juin) alors que la fondation Mozilla a organisé un événement mondial pour battre un record de téléchargement en 24 heures : au moment de mettre sous presse, cette version 3 de Firefox avait été téléchargée plus de 7 millions de fois.
Enfin, Safari fait l’objet d’une version 4 en cours de développement. Une version bêta a été diffusée aux développeurs. Mais face aux nouvelles fonctions de ses concurrents dans la course à la part de marché sur Internet, Safari 4 pourrait avoir l’air quelque peu en retard : son développement vient à peine de commencer et aucune date de disponibilité n’a été avancée par Apple.
Nokia s’attaque au Blackberry et à Windows Mobile dans l’entreprise
Le marché des entreprises sera-t-il le nouvel eldorado des fabricants de téléphones mobiles? On pourrait le croire avec les annonces qui se sont succédé récemment pour tenter de conquérir ce créneau. Après HTC et son modèle Diamond puis Apple qui veut faire entrer son nouvel iPhone 3G dans les entreprises, c’est au tour de Nokia de lancer deux téléphones intelligents, le E66 et le E71, clairement destinés aux professionnels. Le prix annoncé débute à 350 euros pour ces appareils (sans compter les subventions sur abonnement à des forfaits chez les fournisseurs de service). Ces appareils seront disponibles plus tard cette année dans certains « marchés clés », mais aucun fournisseur canadien n’a encore annoncé se préparer à offrir ces appareils, ni à quel prix ou selon quels forfaits.
Richement pourvus en termes de connectivité (HSDPA, Wifi, GPS, etc.), ces deux modèles doivent permettre à Nokia de profiter du succès cent fois annoncé de l’Internet mobile. Selon les prévisions, l’avenir du mobile passe par l’échange de données et pas seulement du téléchargement de musique ou de vidéos. Dans trois ans, selon Idate, le parc des mobiles professionnels avec usage de données atteindra 22 % du parc contre à peine 5 % l’année dernière. Et si le courriel reste la principale forme de données échangées, les entreprises ont de plus en plus tendance à intégrer leurs applications dans les terminaux mobiles.
Pour les fabricants, et même le numéro un mondial Nokia, qui voient la croissance de leurs ventes se tasser (au premier trimestre 2008, les ventes ont même reculé de 16,4 % en Europe de l’Ouest selon Gartner), investir le marché des téléphones intelligents pour l’entreprise est essentiel. D’autant que les marges sur ce genre de modèles sont nettement plus élevées que sur les téléphones de base.
Pour convaincre les professionnels, Nokia a donc renforcé les solutions d’administration et de sécurité. Ses appareils n’ont presque plus rien à envier à un PC même si la plupart des fonctions sont déjà présentes dans Windows Mobile et certains BlackBerry (gestion de parc à distance, administration d’applications…). Mais disposer de tous ces services sur une seule plateforme et pouvoir interfacer le mobile avec les grandes applications du marché (SAP, Oracle…) font du E66 et du E71 des candidats sérieux pour tout directeur informatique soucieux d’optimiser ses flottes de mobiles.
Green Plug propose un chargeur universel
Un seul et unique chargeur électrique pour le téléphone, le l’assistant numérique, le lecteur MP3 et l’ordinateur portable? À l’heure où changer de mobile, même chez un même fabricant, signifie souvent adopter un nouveau chargeur, cela semble relever du miracle. Westinghouse Digital Electronics, fabricant de téléviseurs LCD, d’écrans d’ordinateur et de cadres de photo électroniques, a pourtant décidé d’adopter une technologie qui pourrait bien en faire une réalité.
C’est la nouvelle entreprise Green Plug qui a trouvé la solution. Chaque périphérique communique tout simplement ses besoins de puissance à un adaptateur « universel ». Celui-ci peut même servir de station d’accueil électrique en quelque sorte, accueillant plusieurs appareils. Enfin, il coupera l’alimentation chaque fois qu’un chargement sera terminé.
Un premier bémol : le succès du produit dépend de son adoption par les industriels de l’électronique. Ils devront embarquer le micrologiciel de Green Plug dans leurs périphériques afin que ceux-ci communiquent les informations sur leurs besoins en puissance. Frank Paniagua, PDG de l’entreprise, dit avoir déjà un fabricant de puces parmi ses contacts, sans vouloir en dévoiler le nom. Et les premiers adaptateurs Green Plug devraient être commercialisés aux États-Unis pour environ 100 $.
Westinghouse Digital Electronics a annoncé sa décision lors de la deuxième réunion de l’Alliance for Universal Power Supplies, un groupe de vendeurs d’électronique, de fabricants de chargeurs électriques, de distributeurs d’électricité et d’autres acteurs qui soutiennent le développement de systèmes de chargement électrique standards pour réduire le gâchis électronique et l’inefficacité énergétique. Des représentants de Fujitsu, Motorola, Intel et Broadcom, étaient présents, entre autres.
Selon un consultant spécialisé en environnement, plus de 3 milliards d’adaptateurs électriques seront vendus cette année contre 2,2 milliards l’an dernier. Et la plupart des chargeurs et adaptateurs des 434 millions d’appareils électroniques « mis en retraite » aux États-Unis finiraient au site d’enfouissement. Pourtant, pour Green Plug, de nombreux obstacles existent. Ainsi, avec des adaptateurs universels, en cas d’incendie, la législation américaine mettrait en cause aussi bien le fabricant de l’appareil que celui de son adaptateur. Et puis, pour la plupart des fournisseurs, les câbles de connexion et les chargeurs restent une source de revenus non négligeable…
Avec le Service de nouvelles IDG
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