Un nouveau laboratoire international d’intelligence (IA) voit le jour à Montréal, confirmant le statut de Montréal comme leader dans ce domaine, a annoncé hier l’Université McGill.
Il est le fruit d’une collaboration entre le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Université McGill, l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, l’Université Paris-Saclay, l’école CentraleSupélec et l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila).
Baptisé ILLS (International Laboratory on Learning Systems), ce laboratoire permet la mise en commun et l’acquisition de nouvelles connaissances théoriques dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il permettra de mieux comprendre le potentiel de cette nouvelle technologie, mais aussi de sécuriser l’utilisation des algorithmes d’apprentissage machine, a-t-on annoncé par voie de communiqué.
Le centre se penchera sur cinq grands sujets de recherche : les aspects fondamentaux de l’IA, l’apprentissage machine séquentiel (en temps réel), les systèmes autonomes robustes, le langage naturel et le traitement de la parole ainsi que les applications possibles pour les systèmes de vision, les signaux et le traitement de l’information.
L’ILLS mettra par ailleurs l’accent sur les collaborations interdisciplinaires pour élaborer de nouvelles méthodes et intégrer ces techniques aux systèmes d’apprentissage machine.
« Ce nouveau laboratoire confirme le statut de meneur mondial en IA de Montréal », affirme Benoit Boulet, vice-principal associé à la recherche et à l’innovation à l’Université McGill. « Cette plaque tournante attire de plus en plus de talents, et l’équipe de recherche et la communauté étudiante de McGill participent à chaque étape du processus. Cette initiative sera l’occasion pour notre équipe de recherche de réaliser encore plus de percées révolutionnaires. »
Le laboratoire s’intégrera au secteur de l’intelligence artificielle (IA) à Montréal, qui attire de nombreux investissements publics et privés. La ville s’est d’ailleurs positionnée comme l’un des fers de lance mondiaux de l’IA, comptant environ 27 000 emplois et plus de 14 000 inscriptions à des programmes d’études postsecondaires dans le domaine.
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