Selon l’enquête NETendances du CEFRIO, 52 % des adultes québécois auraient réalisé des opérations bancaires sur la Toile en 2010.
Selon un volet de l’édition 2010 de l’enquête NETendances de l’organisme de liaison et de transfert CEFRIO qui est consacré au commerce électronique et aux services bancaires en ligne, 3,6 millions d’adultes québécois auraient effectué des opérations bancaires dans Internet en 2010.
La proportion de 52 % d’utilisateurs « réguliers et occasionnels » des opérations bancaires en ligne au Québec en 2010 représenterait une augmentation de deux points de pourcentage en comparaison avec la proportion de 50 % d’adultes québécois qui avaient fait de telles opérations en 2009.
Selon le fascicule qui est consacré au plus récent volet de l’étude NETendances 2010 du CEFRIO, chez les internautes seulement, 63 % des adultes québécois auraient effectué des opérations bancaires en ligne en 2010, contre 57 % en 2009.
La catégorie d’âge qui comporterait la plus importante proportion d’utilisateurs des services bancaires en ligne en 2010 parmi l’ensemble des adultes québécois serait celle des adultes québécois âgés de 35 à 44 ans (71 %). Ce groupe d’âge aurait fait l’objet d’une progression de 19 points de pourcentage en comparaison avec les données de l’année 2009 (52 %).
La catégorie des adultes âgés de 35 à 44 ans aurait devancé en 2010 la catégorie des adultes âgés de 25 à 34 ans (67 %), qui avait en 2009 la plus importante proportion d’utilisateurs de services bancaires en ligne (71 %).
En 2010, la catégorie des adultes âgés de 18 à 24 ans aurait compté 48 % d’utilisateurs des services bancaires en ligne, soit trois points de pourcentage de moins qu’en 2009. La catégorie des adultes âgés de 45 à 44 ans aurait eu la même proportion d’utilisateurs des opérations bancaires en ligne qu’en 2009 (47 %).
La catégorie des personnes âgées de 55 à 64 ans aurait progressé de quatre points en un an (40 % contre 36 %), mais celle des gens âgés de 65 ans et plus aurait reculé de trois points en douze mois (17 % contre 20 %).
Non-utilisateurs et anciens utilisateurs
Selon le CEFRIO, 29 % des adultes québécois auraient dit ne pas avoir utilisé des services bancaires en ligne en 2010.
Les catégories sociodémographiques qui auraient eu les plus importantes proportions de non-utilisateurs des services bancaires en 2010 seraient celles des femmes (29 %), des personnes âgées de 18 à 24 ans (37 %), des allophones (34 %), des habitants de la région de Montréal et de l’Est-du-Québec (31 %), des personnes ayant un revenu familial situé entre 20 000 $ et 39 999 $, des étudiants (36 %) et des personnes ayant une scolarité de niveau collégial (34 %).
Chez les anciens utilisateurs, qui auraient constitué 2 % des adultes québécois en 2010, les catégories les plus représentées seraient celles des personnes âgées de 18 à 24 ans et des personnes âgées de 25 à 34 ans (4 %), des allophones (5 %), des habitants de l’Est-du-Québec (4 %), des personnes ayant un salaire familial situé entre 40 000 $ et 59 999 $ (4 %), des personnes faisant du travail manuel (5 %) et des personnes ayant une formation universitaire (3 %).
Selon le CEFRIO, les anciens utilisateurs auraient fait l’essai des services bancaires en ligne, mais auraient estimé que cette méthode ne leur convenait pas.
Raisons diverses
Par ailleurs, 61 % des utilisateurs des services bancaires en ligne en 2010 auraient identifié des avantages principaux qui avaient trait au gain en temps, soit 37 % l’évitement de déplacement, 27 % la rapidité et 14 % la disponibilité en tout temps.
« […] Les 18 à 24 ans considèrent le fait de pouvoir accéder à distance à des services bancaires en ligne comme important. Il est donc possible de penser que ces derniers influenceront l’adoption des services bancaires offerts sur les téléphones mobiles intelligents puisque ces outils permettront une plus grande accessibilité et un plus grand gain de temps », note le CEFRIO dans son rapport.
À l’opposé, 16 % des anciens utilisateurs et des non-utilisateurs des services bancaires en ligne auraient identifié comme principale raison l’habitude à utiliser le guichet automatique, le téléphone ou le comptoir de services. Une même proportion de répondants aurait évoqué un manque de confiance envers les services en ligne.
Toutefois, 14 % des ex-utilisateurs et des non-utilisateurs des services bancaires en ligne en 2010 auraient exprimé leur souhait d’adhérer à cette méthode d’exécution des opérations bancaires au cours des douze prochains mois, soit quatre points de pourcentage que la proportion qui avait été exprimée par ces groupes en 2009 (10 %).
Le volet consacré au commerce électronique et aux services bancaires en ligne de l’enquête NETendances du CEFRIO a été produit à l’aide de données qui ont été colligées lors de six sondages omnibus de la firme Léger Marketing. 1 000 adultes québécois ont été interrogés lors de chacun des sondages.
Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.